Jeudi dernier, la salle Ould Abderrahmane Kaki a abrité une rencontre exceptionnelle. Des martiaux s'y trouvaient. En effet, d'anciens militaires, tous grades confondus, affiliés à l'organisation nationale des retraités de l'armée nationale populaire ?ONR/ANP- se sont retrouvés pour se concerter sur la préparation du congrès national qui se tiendra au cours de la première quinzaine du mois prochain.Emouvantes retrouvailles entre braves gens d'une frange de la population toute désintéressée et qui avait pour seul mot d'ordre « l'Algérie avant tout ». Cette occasion a permis au chef du bureau de la wilaya de Mostaganem, M. Betraoui Djilali, de présenter son bilan et de faire un tour sur les projets de cette communauté qui regroupe également des veuves et des invalides qui ont laissé, pour certains, des jambes, des bras et même des yeux pour que ce beau pays relève la tête après bien des épreuves qui vont de la guerre des sables de 1963 en confrontant notre voisin de l'ouest à la décennie noire qui l'ensanglanta en cette fin de siècle. M. Betraoui, ancien officier supérieur de l'ANP, multi-diplômé de prestigieuses écoles internationales et algériennes, grand voyageur de par le monde, aux énormes capacités intellectuelles, dont nos universités ne profitent pas, est infatigable. Il sillonne la wilaya de Mostaganem par monts et vaux à la recherche de celles et ceux qui ne se sont jamais souciés de leurs droits et vivent parfois dans le dénuement total. Ces gens, officiers, sous-officiers et hommes de troupe, qui étaient partout et fort disponibles font moins parler d'eux. Le barrage vert, la route de l'unité africaine, les villages agricoles, des hôpitaux, des campagnes de vaccination, les sauvetages sur terre et en mer viennent seulement d'acquérir un bureau après des années d'attente. Un seul bureau au deuxième étage de l'ancienne recette des contributions diverses de Mostaganem, qu'infirmes et mutilés ne peuvent y accéder. Le nombre important de ces intrépides et audacieux qui, pour certains ont choisi le métier des armes avec pour seule conviction « l'Algérie debout », méritent toutes, l'attention de la société. Un cercle serait le bienvenu car il s'agit aussi d'inoculer un brin de patriotisme aux générations montantes et l'on n'y pourra qu'en se frottant à ces gladiateurs d'hier.
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Posté Le : 19/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Benatia
Source : www.reflexiondz.net