Algérie

MOSQUEE DE SIDI EL HALWI



MOSQUEE DE SIDI EL HALWI
La légende du saint tlemcenien Sidi El Halwi a été racontée par Brosselard dans un récit plein de pittoresque et de vie(1). Nous ne le reproduirons pas ici. Aujourd'hui la tombe du wali s'élève à 100 mètres à peine de l'angle Sud-est de l'enceinte de la ville ; c'est un modeste édicule carré ; recouvert d'un toit de tuiles et ombragé d'un gros caroubier. A ses pieds, au bas de la colline, se dresse l'oratoire que les Mérinides élevèrent à la gloire du saint personnage, et autour se groupe le petit village qui porte son nom. D'autre part, les textes font fréquemment mention d'une zawiya et d'une médersa attenantes à la mosquée de Sldi El Halwi(2) ; mais ils sont muets sur la date et sur l'auteur de ces fondations, dont rien au reste ne subsiste plus aujourd'hui.
Postérieure d'environ quatorze ans à la mosquée de Sidi Bou-Médiène, placée comme elle sur une pente assez forte et s'encastrant dans une tranchée creusée de main d'homme, la mosquée de Sidi El Halwi est élevée sur un plan analogue et presque dans les mêmes proportions. Une sorte d'arc de triomphe couronné de nierions marque l'entrée du terre-plein qui s'étend devant la façade. Un perron extérieur de six marches précède la porte principale placée dans le grand axe du monument. Le minaret s'élève à l'angle de cette façade en saillie sur le côté Ouest.
Le portail, s'il n'a pas le grand aspect décoratif du porche de Sidi Bou-Médine, emprunte cependant un caractère d'élégance classique à son sobre cadre de céramique, malheureusement bien endommagé aujourd'hui, ainsi qu'au bel auvent sculpté qui le couronne encore. Il ne reste rien des faïences qui décoraient le cintre. Il était sans doute revêtu, comme celui de Sidi Bou-Médiène, d'arcades dentelées et d'écoinçons à arabesques géométriques et florales(3). Les parties subsistantes ne commencent qu'avec le cadre rectangulaire. Partant à la hauteur de l'encorbellement de l'arc en fer à cheval, il est formé d'entrelacs et de rosaces géométriques en mosaïques de faïence, blanc, vert, brun, bleu et jaune. Une bande mince le surmonte où court l'inscription dédicatoire en caractères andalous. La voici telle que l'a relevée Brosselard: « Louange à Dieu unique ! Celui qui a fait élever cette mosquée bénie est notre maître le Sultan... fils de notre maître le Sultan Abou El Hasen Ali, fils de notre maître le Sultan Abou... Otsmân, fils de notre maître Abou-Yousef Yaqoub ben Abd-el-Haqq. Que Dieu fortifie son bras victorieux— Année sept cent cinquante quatre (754) (4) » Deux lacunes produites par l'écaillage des émaux ne gênent heureusement pas l'archéologue dans l'attribution du monument. La date de fondation suffit pour l'attribuer au sultan mérinide Fâres (749-759 = 1348-1358).
Une frise plus large règne au-dessus formée de quatre rosaces octogonales découpées dans l'émail noir et incrustées dans le réseau de la maçonnerie. Elles sont semblables à celles de Sidi Bou-Médiène, mais s'en distinguent cependant par l'absence de filets verts. Une branche du cadre du bas vient rattacher cette frise au reste de la composition. Deux saillants, partant de fond et décorés aussi de rosaces, montent jusqu'aux blochets sculptés qui soutiennent l'extrémité de l'auvent.
Celui-ci s'avance, en outre, sur treize consoles d'un travail délicat, qui s'appuient elles-mêmes sur une bande ornée d'un motif d'un faible relief et portant en son milieu une inscription coufique(5). De semblables motifs se rencontrent dans les monuments espagnols du même âge : la grande porte de l'Alcazar, la porte extérieure de la mosquée à l'Alhambra, et celle de la cour de l'Alberca en offrent des exemples; mais jamais, peut-être, l'imagination des artistes arabes n'avait tiré meilleur parti de cette formule décorative.
Le çahn a 10m, 10 de long et 10m, 60 de large. Il est bordé de nefs simples perlées sur des pieds droits. La salle de prière, qui a 13 m ,68 sur 17m, 50, est divisée par cinq nefs ayant chacune 3 mètres de large, a l'exception de la nef médiane, qui a 3 m ,35. Les quatre travées d'arcades intérieures sont portées par deux rangs de colonnes d'onyx, dont la hauteur, y compris le chapiteau, est de 2 mètres. Une travée transversale coupe les nefs, parallèlement au mur du mihrâb. La disposition des fenêtres du fond, celle de la chambre des morts, celle des grandes portes latérales reproduisent l'ordonnance de Sidi Bou-Médiène. Les arcs sont des ogives en fer à cheval. Leur brisure est plus sensible que celle des arcs de Sidi Bou-Médine. Celui qui ferme la nef médiane est très écrasé.
Toutes les nefs sont couvertes par des plafonds de bois à assemblage apparent. La coupole, qui d'ordinaire précède le mihrâb, est remplacée par un plafond carré plus élevé que les autres et s'accuse extérieurement par un toit de tuile à quatre croupes ayant un assez fort commandement sur les toits des nefs(6). Le cadre du mihrâb a perdu toute décoration. Les arcatures reposant sur les colonnes en sont dépourvues aussi; seuls les cintres du cloître et les arcs transversaux qui s'appuient sur les pieds droits portent un beau revêtement de bordures circulaires, d'écoinçons et de frises. La voûte du mihrâb est à stalactites; l'arc repose sur deux colonnes d'onyx, dont les chapiteaux, copiés sur ceux qui, à Sîdi Bou-Médiène, remplissent le même emploi, portent un turban où l'on peut lire les deux inscriptions suivantes: Chapiteau de droite: « Mosquée du tom- beau, du cheikh aimé de Dieu, et l'élu de sa grâce El-Halwi, que la miséricorde divine soit avec lui ! » Chapiteau de gauche : « L'ordre d'édifier cette mosquée bénie est émané du serviteur de Dieu, celui qui met sa confiance dans le Très-Haut, Fâres, prince des croyants(7).» Ils offrent ces particularités d'avoir été privés de leurs volutes angulaires, soit par un vandalisme inexplicable, soit par la chute accidentelle d'un pan de mur voisin, et d'être de plus des chapiteaux dégagés et complets dont les faces postérieures sont en partie enfoncées dans le mur.
Les chapiteaux des nefs sont d'un modèle unique et d'un très beau style. Les colonnes, d'un admirable onyx, translucide et veiné, sont un peu courtes, mais soigneusement taillées, et les chapiteaux s'y adaptent parfaitement. Sur les deux premières, Brosselard, après avoir fait gratter le badigeon de plâtre qui les recouvrait, put lire l'inscription suivante : « Fait par Ahmed, fils de Mohammed El-Lamti dans le mois IA de l'année D'MZ » (onzième mois de l'année 717, d'après le comput en lettres usité dans le Maghreb (8). Mais il eut tort, à notre avis, de conclure que cette mention s'appliquait aux colonnes elles-mêmes. Sur l'une d'elles, en effet, nous avons remarqué un cadran solaire dont les légendes sont exactement du même caractère et de la même main que l'inscription dont nous parlons, et pour nous, il n'est pas douteux que la signature d'El- Lamti s'applique, non à la colonne elle-même, mais au cadran solaire ; l'ensemble constitue à nos yeux un curieux spécimen de ce caractère carré qui se montre sur les instruments d'astronomie jusqu'à une époque relativement récente, et qu'on a assez justement dénommé coufique astronomique(9). Nous en donnons ici le fac-similé [fig. 70). Brosselard remarque, en outre, que la mosquée de Sîdi El Halwi ne date que de 754, que l'inscription en question lui est donc antérieure de sept années, et il en conclut que les colonnes qui la portent devaient primitivement avoir une affectation différente. Il rappelle que c'est en 745 qu'Abou El Hasen fit commencer le palais de la Victoire à Mansourah, et conclut que ces colonnes, primitivement destinées à l'achèvement ou à l'agrandissement de ce palais, et n'ayant pu y être employées, furent utilisées par le fils d'Abou El Hasen pour l'embellissement de la mosquée qu'il faisait bâtir(10). Cette hypothèse nous parait fort plausible et, dans le même sens, nous ajouterons quelques remarques : d'abord que le cadran solaire se trouve actuellement placé dans un endroit que le soleil n'éclaire jamais ; c'est donc que les colonnes qui le portent ne sont pas là où elles devaient primitivement être; qu'en outre, un cadran solaire ne pouvant, dans un édifice, occuper qu'une place spécialement déterminée, on doit penser que ces colonnes ne furent pas seulement destinées à l'embellissement d'un portique en projet, mais qu'elles y furent vraisemblablement mises en place et ne furent enlevées que dans la suite.
Les chapiteaux de ces colonnes sont semblables à ceux qu'on a retrouvés dans l'intérieur de la mosquée de Mansourah et à deux des spécimens du tombeau de Sidi Bou-Médiène qui, nous l'avons vu, ont la même provenance. Des décors légers y séparent les méandres; le turban sans inscription apparaît dans un triangle limité par la superposition de palmes doubles qui, dans le revêtement de plâtre, constitue le losange si souvent employé; des palmes partant de l'angle, comme dans l'exemple reproduit plus haut (fig. 54), remplacent les volutes primitives. Ce faible relief est admirablement adapté à la forme et à la matière. Lorsqu'on leur compare les chapiteaux de la mosquée de Sidi Bel-Hassen, on est tenté de juger le monument, qu'éleva un demi-siècle avant Abou-Saîd Otsmân ben-Zeiyàn, œuvre de décadence, et ces indices d'un art plus robuste et plus pur, que les Mérinides auraient apporté avec eux, nous font regretter davantage l'ignorance où nous sommes des merveilles semblables que le Maroc doit contenir.
Quand eut lieu l'érection de ces colonnes et l'abandon des résidences de Mansourah? A coté de ce petit problème chronologique s'en pose un autre dont la solution est peut-être connexe à celle du premier. D'où vient qu'ici les arcades que soutiennent les colonnes sont sans ornements, alors que le décor très riche des autres parois, les assemblages des plafonds, les chapiteaux du mihrâb, tout dénonce le soin qu'apporta le sultan mérinide à l'édification de ce temple? Faut-il voir dans ces colonnes un apport ultérieure cette édification, apport qui aurait nécessité une réfection totale des arcades? Ces surfaces ne durent-elles pas, soit pour un effet voulu, soit par suite d'une interruption prématurée des travaux, se passer toujours d'ornement? Le décor primitif tomba-t-il, ainsi que celui qui, nous n'en doutons pas, encadrait le mihrâb, désagrégé par l'humidité, victime de l'imprévoyance de l'édilité turque? Cette dernière explication doit sans doute être préférée. De semblables dégradations ne sont pas rares. Nous en avons vu des exemples à Sidi Bel-Hassen et à la Médersa de Sidi Bou-Médiène; et, au reste, le mauvais état de conservation du portail de Sidi El Halwi montre que ce monument eut particulièrement à souffrir. Le goût des intérieurs frustes est, d'autre part, peu conforme aux habitudes arabes. Le sultan Fàres ne mourut, étranglé des mains de son ministre, que cinq ans après l'édification de la mosquée. C'était plus qu'il n'en fallait pour achever les travaux.
Enfin, l'hypothèse d'une restauration importante des arcades laisserait supposer la réfection des plafonds qu'elles supportaient. Or ces plafonds, par l'élégance de leur forme, l'ingéniosité de leur composition, portent la marque indiscutable d'une très bonne époque d'art.
U semble donc fort probable que colonnes et chapiteaux furent incorporées à la mosquée de Sîdi El Halwi au jour même de sa fondation. Il en résulte que l'on ne peut guère assigner aux demeures royales de Mansourah qu'un maximum de sep tans d'existence. Du temps même des Mérinides, elles furent abandonnées, et les fragments qui les meublaient dispersés dans des constructions nouvelles. C'est peut-être à cette même époque que la cour du tombeau de Sidi Bou-Médiène en reçut sa part.
Décor de bois— Frise— Plafonds— Une planche sculptée forme frise (fig. 74). L'inscription coufique qui la décore est ainsi conçue : El-Ghibta el-Mottasila wall-Baraka el-Kamila was-Sà'âda: » La prospérité continue, la bénédiction parfaite et la félicité. » Elle figure également au dessous des consoles du portail, et des eulogies analogues, sont fort communes dans les monuments andalous(11). Le style en est ferme, assez, proche de celui des inscriptions sur plâtre de Bou-Médine, mais plus fruste et plus large, comme il convient à une matière moins délicate et plus rebelle que le plâtre, et à un ornement destiné à être placé assez haut.
Des tirants, gravés de petits motifs simples, sont engagés dans les murs parallèles au-dessous de cette frise. La charpente primitive, composé > d'arbalétriers réunis par des entraits retroussés, est revêtue d'un faux solivage composé d'entrecroisements apparents de baguettes plates en cèdre, se coupant à angle droit ou diagonalement(12), s'assemblant à mi-bois et à tenons et mortaises. Quelques baguettes tournées, quelques plaques de bois enclavées dans ces assemblages ou en complétant l'apparence, quelques motifs peints en blanc et noir sur les planches qui forment le fond des caissons polygonaux, de sobres gravures sur les pièces de bois complètent l'ornementation. Ce genre de décor, d'une logique plus mensongère que réelle, qui fait appel à des artifices de construction indignes d'une menuiserie bien comprise, se trouve assez fréquemment employé dans les édifices du Maghreb et de l'Espagne. Le monument de Tolède connu sous le nom de Tailler del Moro, quelques maisons de Grenade et du Maroc, la mosquée de Sîdi Bel-Hassen en présentent des exemples(13). Celui que nous étudions ici en est un des plus ingénieux.
Le Minaret— Le minaret accolé au mur occidental rappelle beaucoup celui de Sidi Bou-Médine. Comme la base en est dégagée, la décoration de ses faces se prolonge plus bas que le bord du toit de la mosquée. Ses faces Nord et Sud présentent un premier défoncement rectangulaire orné par une double arcature à lambrequins et ménageant deux écoinçons à décor étoile en mosaïque de faïence. Un second défoncement, reproduit sur les quatre faces, est occupé par une arcade festonnée semblable à celle de Sidi Bou-Médine. Elle est encore accostée d'écoinçons à combinaison géométrique. Des cadres céramiques entourent ces deux défoncements. Un grand réseau à lambrequins décoré de fleurons règne au dessus. Enfin, on voit encore, sur une des faces, les vestiges d'une frise ana- logue à celle du minaret d'El-Eubbâd, mais qui s'en différencie cependant en ce que les quatre rosaces qui la composent, ne se sectionnent pas aux angles et se déploient en entier sur toute la largeur. L'édifice terminal, très endommagé, portait aussi un réseau de briques incrustées.
Latrines publique— En face du minaret s'ouvre la porte de latrines publiques abritée par un joli auvent analogue à celui de la mosquée et qui, quoique très abîmé, permet d'étudier plus aisément les motifs sculptés.
On y retrouve la frise coufique reproduisant l'inscription de la mosquée. Directement sur cette frise portent les neufs blochets faits de planches simples posées de champ et les blochets extrêmes de trois planches jointives simulant une poutre de fort équarrissage. La couverture de brique repose directement sur ces blochets.
Le décor de bois qu'on y trouve, quoique mettant en œuvre les mêmes éléments que le décor de plâtre, leur donne une interprétation un peu différente. Nous avons noté [fig. 68) deux fleurons faisant partie de l'ornementation; l'un se compose des palmes striées qui persistèrent dans les bas-reliefs de bois, l'autre garnit la même surface d'imbrications également bien appropriées il ce genre de technique. Ce dernier motif, dont l'origine est déjà visible à la Grande Mosquée de Tlemcen (cf. p. 156), semble un équivalent décoratif du premier : il joue toujours le même rôle.
Les dispositions intérieures sont sensiblement les mêmes qu'à Sidi Bou-Médine, elles s'indiquent extérieurement par un dôme à douze pans, percé de jours à cheval sur les angles, s'élevant du milieu d'un monument rectangulaire. Ce dôme est intérieurement orné de polygones étoiles et de rosaces, modelés dans le plâtre.




NOTES :
1- Cf. Revue africaine, février 1860, p. 161 et suiv; - cf. aussi Tlemcen, ancienne capitale, p. -413 et suiv.
2- Bostan (notre manuscrit, p. 46, 64, 61, 68, 74. etc.; dans son dernier état, la porte de la ville qui dominait le village de Sid El Halwi était fréquemment dénommée Bàb-ez-Zawiya.
3- Un projet de restauration de ce portail a été exposé au Salon de 1899. par M. Raltier, architecte.
4- Cf. Revue africaine, août 1860. p. 322.
5- La même qui règne à l'intérieur de la mosquée, tout autour du plafond (Cf. infrà. fig, 74.
6- Notre photographie (PI. XXV), prise par derrière et au-dessus de la mosquée, montre la disposition des toits de ces nefs. Le pavillon précédant le mihrâb, les deux toits en pyramide qui le flanquent, les toits des nefs, réunis au fond parle toit de la première nef du çahn, enfin, à droite, le toit du portail.
7- Cf. Brosselard, Revue africaine, août 1860, p. 326.
8- Cf. Revue africaine, août 1860, p. 323, 324.
9- Cf., sur le coufique astronomique quelquefois aussi appelé coufique grêle, Van Berchem, Noies d'archéologie, II, p. 16; — Matériaux pour un Corpus, p. 179 et pi. V, n°3; — Delphin, l'Astronomie au Maroc, où l'auteur révèle la présence du caractère carré sur des instruments d'astronomie jusqu'à une époque moderne; par contre, le cadran solaire de Cairouan, daté de 1238 de l'hégire (1850), est en caractères arrondis (Cf. Houdas et Basset, Épigraphie tunisienne, p. 23).
10- Cf. Revue africaine, août 1360, p. 324.
11- A l'Alhambra, cf. Almegro Cardenas. p. 33, 125, 169, etc.; à l'Alcazar de Séville. cf. Amador de los Rios. 131, 147, 230.
12- Voir ap. Constantin Uhde, Baudenkmaeler in Spanien und Portugal, Berlin, 1892. p. 27. un rapprochement curieux des treillis formés par ces pièces de bois avec le treillis des huttes Kirgis étudiées par Dieulafoy.
13- Léon l'Africain parle d'une médersa mérinide de Fâs dont «le couvert est fait en beau compartiment de menuiserie très excellente et bien ornée». Description de l'Afrique, II, p. 74. —Aux XV, XVI et XVII siècles le goût des plafonds de menuiserie arabe était encore très marqué en Espagne. Citons à ce propos un traité : «Compendio del arte de Carpinteria » publié par Diego Lopez Arenas, à Séville en 1632.



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