Algérie

Mosquée de Marseille : Pose de la première pierre, en attendant les financements



Une mosquée algérienne à Marseille ' Jeudi, la première pierre de la Grande mosquée de Marseille a été posée par le maire, Jean-Claude Gaudin, en compagnie de l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoum Sbih, et du recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. Les autres Etats financeurs potentiels étaient représentés par les consuls généraux du Sénégal, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de Syrie, du Liban, de la Libye et de la Turquie. LyonDe notre correspondant Le début effectif des travaux est prévu pour le mois de février 2011. Selon les informations relayées par les agences et la presse locale, aucun représentant du Conseil français du culte musulman n'était présent. Pour Maxime Repaux, l'un des architectes, la finalisation des engagements des pays doit se faire dans les prochains mois. Pour mener à bien le projet, l'association doit trouver 22 millions d'euros. Pour M. Sbih, « l'Algérie a décidé de s'associer à l'effort collégial pour que ce projet voie finalement le jour », ajoutant que « la disponibilité de mon pays reste entière pour contribuer au succès de ce projet au plan moral, financier et matériel, mais aussi par la mise à disposition, le moment venu, des ressources humaines adéquates, en particulier des imams formés, maîtrisant aussi bien la langue arabe que la langue française ».La Grande mosquée et sa salle de prière de 2 500 m2 doivent être érigées sur le site d'anciens abattoirs situés dans le 15e arrondissement de Marseille (nord), sur un terrain de 8 600 m2 que l'association loue à la ville pour 24 000 euros l'année. La semaine dernière, une autre personnalité algérienne, le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, avait participé à l'inauguration de la mosquée de Torcy, en Saône-et-Loire, en présence du consul général de la circonscription de Lyon, Abdelkader Kacimi el Hassani. Le ministre a ensuite participé au 2e séminaire régional de la grande mosquée de Lyon, consacré aux imams et prédicateurs. Au quotidien Le Progrès, il a répondu aux questions concernant l'interdiction du voile intégral voulue par le gouvernement. Il a notamment indiqué : « Je pense que la France a de nombreux problèmes à résoudre, plus importants que celui du voile intégral ('). Je ne vois pas où est l'urgence. Il s'agit pour moi d'un comportement marginal, qui n'a rien à voir avec une prescription religieuse, mais qui part d'une attitude individuelle extrême. Exactement comme quand des gens se promènent nus ! »


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