Algérie

Moscou réussira-t-elle à éviter une intervention militaire ' Iran



Moscou réussira-t-elle à éviter une intervention militaire '                                    Iran
Le spectre de la 3e guerre du Golfe plane dangereusement. La mission de la « dernière chance » a été confiée au chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, sollicité par Hillary Clinton de « faire passer le message aux autorités iraniennes », selon le quotidien Kommersant, citant un diplomate russe haut placé requérant l'anonymat. Cette option est pour le moment évacuée par le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. « On ne parle jamais de la dernière chance. Tout dépend de la volonté politique, et la Russie fait tout pour que cette volonté soit renforcée », a-t-il déclaré. Face à une « escalade indéniable », il a appelé à la retenue les partisans du « recours aux armes » et a favorisé « la solution diplomatique » jusque-là privilégiée par le président américain, Barack Obama, jugeant inconcevable l'avènement d'un « Iran nucléaire » et acquis à l'efficience de l'arme de l'embargo. Mais, à aucun moment, il n'a exclu le recours à la force en dernier ressort. Le virage négocié de l'ultime rencontre des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) avec l'Iran, prévu à Istanbul en avril, conduira-t-il à désamorcer la bombe de la 3e guerre du Golfe ' Tous les scénarios sont sur la table. Le programme « top secret » de Moscou décrétant la mobilisation générale pour juguler « une possible vague de réfugiés » atteste de la gravité de la situation. La menace est brandie par le chef du Pentagone, Leon Panetta. « Une action militaire est le dernier recours quand tout le reste a échoué. Et, soyez certains que nous agirons s'il le faut », a-t-il affirmé, il y a 3 jours. Face à cette pression, l'Iran, qui crie à l'instrumentalisation de l'arme du pétrole utilisée pour les besoins des « stratégies militaire, sécuritaire et politique », est soumise à une stratégie d'affaiblissement par une érosion drastique des exportations réduites (70% de la production évaluée à 3,58 mb/j), selon les prévisions de l'AIEA, du tiers au moins, à partir de la moitié de l'année en cours. Tout en se voulant rassurant, lors de son audition par le parlement convoqué, pour la première fois depuis 1979, à l'initiative des 79 députés, le président Ahmadinejad a défendu son bilan et tenté de consolider le front interne en ébullition.


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