Algérie

Moscou préoccupé par les velléités agressives de l'Otan


Moscou préoccupé par les velléités agressives de l'Otan
«Ce n'est pas la Russie qui se rapproche des frontières d'autrui, ce sont, au contraire, les infrastructures militaires de l'Otan qui se rapprochent des frontières russes», a affirmé hier le porte-parole du Kremlin.«Si elle est préoccupée par les actions de l'Otan visant à rompre l'équilibre stratégique en Europe, la Russie n'entreprend toutefois pas de démarches susceptibles de provoquer l'inquiétude d'autres pays en matière de sécurité», a déclaré hier le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.«Personne ne peut contester l'effet dissuasif de l'arme nucléaire. Le Président a clairement expliqué hier que ce n'était pas la Russie qui se rapprochait des frontières d'autrui, mais que c'étaient, au contraire, les infrastructures de l'Otan qui se rapprochaient des frontières russes», a indiqué M. Peskov.Selon lui, Vladimir Poutine a également signalé les actions entreprises par l'Alliance en vue de «rompre l'équilibre des forces stratégiques».«Cela ne manque évidemment pas de provoquer l'inquiétude de la Russie», a souligné le porte-parole du Kremlin. Cependant, a-t-il ajouté, les démarches de Moscou «ne sont pas de nature à susciter l'inquiétude de qui que ce soit».«Les actions de la Russie visent uniquement à protéger ses propres intérêts et à pouvoir donner une réponse adéquate aux situations imprévisibles pouvant survenir à l'avenir», estime Jeffrey Sommers, professeur de l'Université du Wisconsin à Milwaukee.«Je ne pense pas que la Russie représente une menace pour l'Otan, et nous devons en être conscients», a indiqué M. Sommers dans une interview à la chaîne de télévision RT.Selon l'expert, Vladimir Poutine «s'est montré très prudent» en assurant à l'Occident que le «renforcement du potentiel militaire russe ne constituait pas une reprise de l'expansionnisme soviétique, mais servait à protéger les intérêts nationaux de la Russie».Interrogé sur l'intention de l'Otan de déployer des armes lourdes en Europe de l'Est, l'universitaire américain a souligné qu'il s'agissait«d'une sorte de reprise de la politique de destruction mutuelle datant de la guerre froide».D'après Jeffrey Sommers, la Russie et les Etats-Unis sont «trop puissants» sur le plan militaire. Aussi, doivent-ils trouver le moyen de s'entendre.


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