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Moscou : «Les conséquences seraient gravissimes»



Moscou : «Les conséquences seraient gravissimes»
La Russie a mis en garde ce lundi les Etats-Unis contre les conséquences «extrêmement graves» d'une possible intervention militaire en Syrie au cours d'un entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry. «M. Lavrov a attiré l'attention de son interlocuteur sur les conséquences extrêmement graves d'une possible intervention militaire pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord où des pays comme l'Irak ou la Libye sont toujours déstabilisés», selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.La Russie «est très inquiète» par les récentes déclarations américaines selon lesquelles Washington est prêt à «intervenir» dans le conflit syrien, a souligné le chef de la diplomatie russe. Dans ce contexte, «la Russie appelle à s'abstenir de faire pression sur Damas, ne pas céder aux provocations et tenter de créer des conditions normales pour que la mission de l'ONU puisse mener une enquête minutieuse et impartiale sur place», selon le communiqué. A propos de l'attaque chimique, les Russes accusent les Occidentaux d'ignorer «une multitude de faits montrant que cette action était une provocation de l'opposition radicale».
Ils accusent également Paris et Londres d'avoir bloqué l'envoi d'une mission en Syrie pour enquêter sur l'usage d'armes chimiques, selon Damas, par les rebelles syriens, le 19 mars près d'Alep. Dans ce contexte, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a appelé l'opposition syrienne à permettre aux inspecteurs de l'ONU d'enquêter «en toute sécurité» et à «ne pas se livrer à des provocations armées contre eux, comme ce fut le cas avec la mission des observateurs de l'ONU l'été dernier». «Nous appelons vigoureusement ceux qui, en essayant à l'avance d'imposer aux experts de l'ONU les résultats de leur enquête, évoquent la possibilité de mener une opération militaire en Syrie, à faire preuve de bon sens et à ne pas commettre une erreur tragique», a déclaré le porte-parole.
Pendant l'été 2012, des observateurs de l'ONU avaient été plusieurs fois pris pour cible dans les combats entre forces rebelles et armée régulière en Syrie.


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