La tension est tombée d'un cran hier entre la Russie et la Turquie après les déclarations émanant des deux capitales et appelant au calme hier, à l'image de celle du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov qui a affirmé que Moscou "ne fera pas la guerre" à la Turquie.Il a, toutefois, souligné lors d'une conférence de presse : "Nous avons de sérieux doutes sur le fait qu'il s'agisse d'un acte spontané, cela ressemble beaucoup à une provocation planifiée." Pour autant, "cette attaque est totalement inacceptable", a déclaré Sergei Lavrov, qui a ajouté que Moscou allait "sérieusement réévaluer" les relations entre les deux pays. Quelques instants auparavant, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué que son pays n'avait "absolument aucune intention de provoquer une escalade après cette affaire". Ce fut ensuite au tour de son Premier ministre, Ahmet Davutoglu, d'affirmer devant les députés de son Partide la justice et du développement (AKP) que son pays était un "amiet voisin" de la Russie."Nous n'avons pas l'intention de mettre en danger nos relations avec la fédération de Russie", a-t-il précisé, tout en rappelant que "les canaux de communications" avec la Russie restaient ouverts et que les détails de l'incident, qu'il a de nouveau qualifié comme une "violation de l'espace turc", avaient été transmis à Moscou.M. T./Agences
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 26/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Merzak Tigrine
Source : www.liberte-algerie.com