Mortel combat

Le QG de campagne du candidat Fawzi Rebaïne est pratiquement vide. Seuls quelques militants et des journalistes sont assis confortablement dans une grande salle où un écran de TV diffuse des infos en boucle sur l'élection du 17 avril. Ici, on préfère la chaîne nationale. Pas de concurrents. Fawzi Rebaïne est dans son bureau et préfère recevoir tout genre d'informations sur le déroulement du scrutin. On s'attarde un peu en découvrant une ambiance molle.Le QG de campagne du candidat Fawzi Rebaïne est pratiquement vide. Seuls quelques militants et des journalistes sont assis confortablement dans une grande salle où un écran de TV diffuse des infos en boucle sur l'élection du 17 avril. Ici, on préfère la chaîne nationale. Pas de concurrents. Fawzi Rebaïne est dans son bureau et préfère recevoir tout genre d'informations sur le déroulement du scrutin. On s'attarde un peu en découvrant une ambiance molle.Sur une table, des biscuits et de l'eau minérale sont servis à volonté. Une jeune militante de AHD 54 nous informe qu'un point de presse sera animé au milieu de l'après-midi. Un des membres du parti, l'air jovial mais de l'assurance dans ces propos nous saisit pour dire que « dans certaines régions, il y a du grabuge ». A l'ENTV, pas un mot signalé sur des dépassements. Des images se défilent où les files d'attente sont montrées dans certains endroits. A Adrar, Tindouf, Béchar, on vote en masse. On essaie d'arracher des bribes de commentaires à Rebaïne mais on nous dit qu'il est occupé. On doit revenir plus tard. A juste temps, le directeur de campagne, M. Amaouche, est prêt pour un point de presse. A 14h.30, il se pointe devant un pupitre et entame son discours. « Vous vous rendez-compte, la chaîne Ennahar tente d'influencer les électeurs pour le compte du Président-candidat, c'est scandaleux », fulmine-t-il.Il poursuit en affirmant « qu'à Ighil Ali, commune de Béjaïa, des urnes ont été incendiées et on nous dit qu'à Bouira, deux centres de vote ont été saccagés ». Cela commence mal pour cette élection. Le comble pour ce directeur de campagne est que « des bus transportant des militaires à Aïn Turk, près d'Oran, pour le vote ont été aperçus ». Et d'ajouter « qu'à Birkhadem, le vote par procuration de militaires a été constaté sur les lieux ». Est-ce une tentative de fraude ' « Visiblement oui ! », tempête-il. Il est 17 heures, on nous dit que tout sera dit dans la conférence de presse de vendredi. Rebaïne promet de faire le bilan sur une élection très « électrique».Sur une table, des biscuits et de l'eau minérale sont servis à volonté. Une jeune militante de AHD 54 nous informe qu'un point de presse sera animé au milieu de l'après-midi. Un des membres du parti, l'air jovial mais de l'assurance dans ces propos nous saisit pour dire que « dans certaines régions, il y a du grabuge ». A l'ENTV, pas un mot signalé sur des dépassements. Des images se défilent où les files d'attente sont montrées dans certains endroits. A Adrar, Tindouf, Béchar, on vote en masse. On essaie d'arracher des bribes de commentaires à Rebaïne mais on nous dit qu'il est occupé. On doit revenir plus tard. A juste temps, le directeur de campagne, M. Amaouche, est prêt pour un point de presse. A 14h.30, il se pointe devant un pupitre et entame son discours. « Vous vous rendez-compte, la chaîne Ennahar tente d'influencer les électeurs pour le compte du Président-candidat, c'est scandaleux », fulmine-t-il.Il poursuit en affirmant « qu'à Ighil Ali, commune de Béjaïa, des urnes ont été incendiées et on nous dit qu'à Bouira, deux centres de vote ont été saccagés ». Cela commence mal pour cette élection. Le comble pour ce directeur de campagne est que « des bus transportant des militaires à Aïn Turk, près d'Oran, pour le vote ont été aperçus ». Et d'ajouter « qu'à Birkhadem, le vote par procuration de militaires a été constaté sur les lieux ». Est-ce une tentative de fraude ' « Visiblement oui ! », tempête-il. Il est 17 heures, on nous dit que tout sera dit dans la conférence de presse de vendredi. Rebaïne promet de faire le bilan sur une élection très « électrique».