Mort d'une parturiente à Bouira

Des médecins travaillant dans une clinique privée ont été entendus hier par le juge d'instruction près le tribunal de bouira, a-t-on appris de sources judiciaires. c'est la famille de la jeune patiente, mebarki zakia, 25 ans, décédée le 8 juillet dernier après son évacuation vers l'hôpital de kouba à alger, qui avait déposé plainte contre le personnel traitant de la clinique en question. le directeur gérant de cette clinique, un chirurgien et un gynécologue ont été convoqués hier par le juge d'instruction dans le cadre de cette affaire qui avait défrayé la chronique. le ministère de la santé avait dépêché, quelques jours après la mort tragique de la jeune patiente, une commission d'enquête dont on ignore les résultats. le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, abdelmalek boudiaf, a été également saisi dans une correspondance adressée par la famille de la victime afin de diligenter une enquête sur les circonstances exactes du décès de leur fille. d'autres témoins, dont des membres de la famille de la victime, ont été également convoqués par le juge. le 12 juillet dernier, des dizaines de personnes de la commune d'ahnif, d'où la parturiente était originaire, avaient observé un rassemblement et une marche pour réclamer la vérité sur le décès de cette jeune femme. les manifestants ont dénoncé les conditions de prise en charge de cette patiente et le laisser-aller du personnel traitant. les responsables de la clinique se sont défendus en soulignant que le personnel médical s'est mobilisé pour sauver la patiente qui a malheureusement rendu l'âme à l'hôpital de kouba à alger.