Algérie

Mort d'un 2e militant du 'mouvement du 20 février' au Maroc Deux marches simultanées à Safi pour réclamer justice



Mort d'un 2e militant du 'mouvement du 20 février' au Maroc                                    Deux marches simultanées à Safi pour réclamer justice
Des centaines de personnes ont pris part à deux marches simultanées, dimanche en fin d'après-midi, dans la ville marocaine de Safi (350 km au sud de Rabat) pour exiger la traduction devant la justice des responsables de la mort, en l'espace de 4 mois, de deux militants du 'Mouvement du 20 février', a-t-on appris auprès des participants. Ces deux marches se sont ébranlées du domicile de Mohamed Boudaroua, mort il y a trois jours, et de la maison de Kamel Amari, mort en début juin, en direction de la morgue de l'hôpital de la ville où se trouve encore le corps de la deuxième victime, pour exiger de 'traduire les auteurs de ces actes' devant la justice et signifier la solidarité des habitants de la ville aux familles des défunts, a déclaré à l'APS un militant du mouvement contestataire, initiateur de cette journée de manifestation. Selon Hakim Saykouk, enseignant et membre du Conseil marocain d'appui au Mouvement du 20 février (CNAM20), cette manifestation visait à dénoncer 'la répression qui s'abat sur les militants du Mouvement du 20 février dans la ville de Safi' et à réclamer la traduction devant la justice des auteurs de ces actes. Il a ajouté que la famille de Mohamed Boudaroua refuse de l'enterrer avant les résultats de l'autopsie, effectuée vendredi par trois médecins légistes devant un docteur-observateur mandaté par l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) en accord avec le syndicat des médecins de la ville. Ces deux marches interviennent, trois jours après la mort d'un diplômé chômeur marocain, Mohamed Boudaroua (38 ans), militant du 'Mouvement du 20 février', suite à une chute du toit d'un immeuble abritant l'Agence nationale pour l'emploi au Maroc (Anapec). Selon le mouvement contestataire, la victime, licencié en littérature arabe et possédant six autres diplômes notamment en mécanique industrielle, a été poussé par un policier qui voulait le faire descendre du toit de cet immeuble, occupée par les demandeurs d'emploi et en sit-in depuis dix jours. Cette version a été réfutée par la police qui a affirmé que la victime s'est jetée elle-même du toit de l'immeuble après avoir menacé de s'immoler par le feu. C'est le deuxième décès enregistré par le mouvement du 20 février dans la ville de Safi, relève-t-on. En juin dernier, un militant, Kamal Amari, sans appartenance politique est mort dans un hôpital de Safi, suite à des blessures occasionnées durant une manifestation dans cette ville.
izane 19-10-2011 19:58
Amor 19-10-2011 13:54
roiarthur 19-10-2011 11:01


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)