Algérie

Morsi veut quitter le pays Egypte, alors que ses partisans poursuivent leur mobilisaton



Les partisans du président égyptien destitué Mohamed Morsi poursuivaient leurs sit-in samedi au Caire, alors que ce dernier demande sa libération contre un départ à l'étranger avec tous les membres de sa famille et appelle les manifestants à rentrer chez eux.Les partisans du président égyptien destitué Mohamed Morsi poursuivaient leurs sit-in samedi au Caire, alors que ce dernier demande sa libération contre un départ à l'étranger avec tous les membres de sa famille et appelle les manifestants à rentrer chez eux.
Les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, dénient toute légitimité au nouveau pouvoir qu'ils accusent d'être issu d'un "coup d'Etat militaire", et font valoir que M. Morsi a été démocratiquement élu. Ils comptent maintenir un rapport de force avec la poursuite de manifestations de rue.
Au Caire, des cortèges des Frères musulmans ont convergé vers deux sites qu'ils occupent depuis près de trois semaines : la mosquée Rabiaâ al-Adawiya dans un faubourg de la capitale, et les abords de l'Université du Caire, plus proche du centre-ville. Les partisans de Morsi, qui y ont installé des tentes et dressé des barrages sur les voies d'accès, s'y trouvaient toujours par centaines samedi matin, rapporte l'APS.
Au moment où les partisans de M. Morsi poursuivaient leurs sit-in, ce dernier a adressé une lettre au commandement de l'armée dans laquelle il demande sa libération contre un départ à l'étranger avec tous les membres de sa famille et appelle les manifestants à rentrer chez eux.
Dans la lettre manuscrite envoyée par le biais d'un de ses conseillers détenu également, Morsi a demandé "la libération des dirigeants des Frères musulmans détenus et l'abandon de toute poursuite judiciaire à son encontre", a indiqué le journal Al Watan, citant des "sources souveraines".
Cette demande a été rejetée par le commandement de l'armée qui a précisé que "la décision revient au peuple égyptien seul à ce sujet".
L'armée a affirmé, en outre, que les organes de sécurité avaient réuni plusieurs preuves liées aux accusations dirigées contre Morsi tout au long de son règne et lors de sa déposition. Ces accusations sont "notifiées", dont la "collaboration avec des pays étrangers, notamment la Grande- Bretagne qui a été informée par Morsi de questions concernant la sécurité de l'Egypte, particulièrement l'armement et les déplacements de l'armée et les orientations de la politique étrangère de l'Egypte", a-t-elle poursuivi.
Le dossier qui sera soumis aux parties chargées de l'enquête contient des contacts révélant "l'implication de Morsi dans le déploiement d'éléments armés et djhadistes au Sinaï", a ajouté le commandement de l'armée.
Le président par intérim assure qu'il mènera la bataille pour la sécurité "jusqu'au bout"
Le président égyptien par intérim, Adly Mansour, a assuré qu'il mènera "la bataille pour la sécurité jusqu'au bout", à la veille de nouvelles manifestations des partisans de M. Morsi.
"Nous sommes à un moment décisif de l'histoire de l'Egypte, que certains veulent entraîner vers l'inconnu", a-t-il déclaré lors d'une allocution télévisée. "Nous mènerons la bataille pour la sécurité jusqu'au bout. Nous préserverons la révolution", a-t-il promis, en référence à la révolte qui a renversé l'ancien président Hosni Moubarak, en 2011.
M. Mansour a aussi promis une "justice transitoire" sur fond d'appels à juger M. Morsi, qui est détenu par l'armée, et d'une vague d'arrestations de ses partisans.
Le président par intérim a, en outre, souligné que la volonté "de justice et de réconciliation" des nouvelles autorités "concerne tout le monde". M. Mansour a mis en 'uvre un plan de transition politique, et désigné un Premier ministre, Hazem Beblawi, dont le gouvernement provisoire a prêté serment mardi.
L'Onu réclame des explications sur la situation en Egypte
La Haut-commissaire de l'Onu chargée des droits de l'Homme, Navi Pillay, a demandé à l'ambassadeur de l'Egypte auprès de l'Onu à Genève des explications concernant les arrestations après les événements du 3 juillet. La Haut-commissaire a notamment demandé la liste des personnes arrêtées en rapport avec les événements du 3 juillet et au-delà, "si elles sont toujours en détention et sur quelle base légale", selon le porte-parole de Mme Pillay.
Elle a également souhaité avoir des informations sur le nombre de personnes actuellement détenues en lien avec ces événements, et a demandé sur quelle base juridique se fondait l'arrestation de l'ancien président Morsi et de son équipe. L'Onu s'est aussi intéressée à la composition de la commission d'enquête instaurée par les autorités d'intérim sur les massacres perpétrés le 8 juillet.
Les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, dénient toute légitimité au nouveau pouvoir qu'ils accusent d'être issu d'un "coup d'Etat militaire", et font valoir que M. Morsi a été démocratiquement élu. Ils comptent maintenir un rapport de force avec la poursuite de manifestations de rue.
Au Caire, des cortèges des Frères musulmans ont convergé vers deux sites qu'ils occupent depuis près de trois semaines : la mosquée Rabiaâ al-Adawiya dans un faubourg de la capitale, et les abords de l'Université du Caire, plus proche du centre-ville. Les partisans de Morsi, qui y ont installé des tentes et dressé des barrages sur les voies d'accès, s'y trouvaient toujours par centaines samedi matin, rapporte l'APS.
Au moment où les partisans de M. Morsi poursuivaient leurs sit-in, ce dernier a adressé une lettre au commandement de l'armée dans laquelle il demande sa libération contre un départ à l'étranger avec tous les membres de sa famille et appelle les manifestants à rentrer chez eux.
Dans la lettre manuscrite envoyée par le biais d'un de ses conseillers détenu également, Morsi a demandé "la libération des dirigeants des Frères musulmans détenus et l'abandon de toute poursuite judiciaire à son encontre", a indiqué le journal Al Watan, citant des "sources souveraines".
Cette demande a été rejetée par le commandement de l'armée qui a précisé que "la décision revient au peuple égyptien seul à ce sujet".
L'armée a affirmé, en outre, que les organes de sécurité avaient réuni plusieurs preuves liées aux accusations dirigées contre Morsi tout au long de son règne et lors de sa déposition. Ces accusations sont "notifiées", dont la "collaboration avec des pays étrangers, notamment la Grande- Bretagne qui a été informée par Morsi de questions concernant la sécurité de l'Egypte, particulièrement l'armement et les déplacements de l'armée et les orientations de la politique étrangère de l'Egypte", a-t-elle poursuivi.
Le dossier qui sera soumis aux parties chargées de l'enquête contient des contacts révélant "l'implication de Morsi dans le déploiement d'éléments armés et djhadistes au Sinaï", a ajouté le commandement de l'armée.
Le président par intérim assure qu'il mènera la bataille pour la sécurité "jusqu'au bout"
Le président égyptien par intérim, Adly Mansour, a assuré qu'il mènera "la bataille pour la sécurité jusqu'au bout", à la veille de nouvelles manifestations des partisans de M. Morsi.
"Nous sommes à un moment décisif de l'histoire de l'Egypte, que certains veulent entraîner vers l'inconnu", a-t-il déclaré lors d'une allocution télévisée. "Nous mènerons la bataille pour la sécurité jusqu'au bout. Nous préserverons la révolution", a-t-il promis, en référence à la révolte qui a renversé l'ancien président Hosni Moubarak, en 2011.
M. Mansour a aussi promis une "justice transitoire" sur fond d'appels à juger M. Morsi, qui est détenu par l'armée, et d'une vague d'arrestations de ses partisans.
Le président par intérim a, en outre, souligné que la volonté "de justice et de réconciliation" des nouvelles autorités "concerne tout le monde". M. Mansour a mis en 'uvre un plan de transition politique, et désigné un Premier ministre, Hazem Beblawi, dont le gouvernement provisoire a prêté serment mardi.
L'Onu réclame des explications sur la situation en Egypte
La Haut-commissaire de l'Onu chargée des droits de l'Homme, Navi Pillay, a demandé à l'ambassadeur de l'Egypte auprès de l'Onu à Genève des explications concernant les arrestations après les événements du 3 juillet. La Haut-commissaire a notamment demandé la liste des personnes arrêtées en rapport avec les événements du 3 juillet et au-delà, "si elles sont toujours en détention et sur quelle base légale", selon le porte-parole de Mme Pillay.
Elle a également souhaité avoir des informations sur le nombre de personnes actuellement détenues en lien avec ces événements, et a demandé sur quelle base juridique se fondait l'arrestation de l'ancien président Morsi et de son équipe. L'Onu s'est aussi intéressée à la composition de la commission d'enquête instaurée par les autorités d'intérim sur les massacres perpétrés le 8 juillet.


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