Algérie

« Morceau de pain », une 'uvre de croyances sociales Cycle du film iranien à la cinémathèque d'Alger


« Morceau de pain », une 'uvre de croyances sociales Cycle du film iranien à la cinémathèque d'Alger
La cinémathèque d'Alger abrite, du 8 au 10 mai, un cycle cinématographique iranien. A l'affiche, plusieurs films sont projetés en présence des réalisateurs Kamel Tabrizi et Reza Mir Karimi. Le cinéma perse est donc à l'honneur avec des productions, qui renseignent sur certains modes de vie paysannes, à l'exemple de l''uvre « Morceau de pain » projetée jeudi dernier au soir à la Cinémathèque. Elle aborde des problèmes complexes liés à la société perse, qui croit aux « miracles » même provenant de « forces surnaturelles ». Le réalisateur Kamel Tabrizi traite de façon pertinente et avec beaucoup d'habileté les croyances sociales de l'Iran. Il met, alors, en scène de nombreux personnages, qui ont interprété avec brio les rôles distribués. C'est également l'occasion pour le réalisateur de montrer l'entraide et la solidarité légendaire qui règnent entre les petites gens. Chacun s'enquiert, en effet, du besoin de son prochain à la moindre occasion propice, pour lui prêter main-forte, si cela s'avère nécessaire. C'est le cas notamment du transport sur les routes où les gens ne risquent certainement pas de se perdre eu égard à la fraternité ambiante. « Le réalisateur a fait ressortir les croyances à travers la petite histoire de l'enfant aveugle, qui se met à lire le Coran. Dire aux gens que la tradition et les croyances sont très fortes au sein de la société iranienne est, sans doute, le message que délivre le réalisateur », déclare Riad Ouettar, notre confrère de la radio algérienne, un des animateurs du débat qui a suivi la projection. Techniquement, le film est bien tourné d'autant que certaines images sont idylliques. « Le cinéma iranien s'est imposé avec force sur le plan international. Nous ignorons, toutefois, ce qui se produit en Iran parce qu'il n'y a pas d'échanges entre nos deux pays », fait-il observer. Ce constat est, du reste, partagé par le réalisateur iranien, qui souhaite voir d'autres films de son pays projetés en Algérie et vice-versa. « On est là pour montrer quelques facettes du cinéma iranien. J'espère que nous arriverons à un échange de films entre nos deux pays », dira-t-il. Interrogé sur les contraintes imposées au cinéma iranien, l'orateur laisse entendre que celles-ci s'imposent également à d'autres pays. « Toutefois, les discussions qui ont lieu entre les institutions et les réalisateurs permettent une meilleure ouverture et entente », révèle-t-il. Il est à signaler que les deux films « Morceau de sucre » et « Morceau de pain » seront projetés les 12, 14 et 15 mai, respectivement à la Cinémathèque d'Oran, de Tizi-Ouzou et de Bejaia.
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