Le leader chiite irakien, Moqtada Sadr, incontournable pilier de la scène politique, a annoncé, hier, son «retrait définitif» de la politique et la fermeture de toutes les institutions liées à son mouvement, alors que l'Irak est plongé dans une grave crise. « J'avais décidé de ne pas m'immiscer dans les affaires politiques. J'annonce donc maintenant mon retrait définitif et la fermeture de toutes les institutions à l'exception du Mausolée sacré (de son père Mohammed Sadr, mort en 1999, ndlr), du Musée d'honneur et de l'Autorité du patrimoine Al-Sadr», a écrit Moqtada Sadr sur Twitter. Le clerc chiite, habitué des coups d'éclat, a fait cette annonce au moment où l'Irak, riche en pétrole mais accablé par une grave crise économique et sociale, n'a toujours pas de nouveau Premier ministre, ni de nouveau gouvernement depuis les législatives d'octobre 2021. Par ailleurs, les forces irakiennes ont tué dimanche six éléments du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daesh) au cours de plusieurs opérations militaires distinctes dans le nord et l'ouest du pays, a indiqué l'armée.
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Posté Le : 30/08/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com