Algérie

Montée de l'insécurité BOUIRA



Montée de l'insécurité BOUIRA
Le dernier attentat perpétré à Bouira avait visé, le Ramadhan dernier, une patrouille de police
Un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé.
L'insécurité gagne du terrain. Mardi dernier, en début de soirée, la ville a vécu des moments de doute et de peur. L'information faisait état de la présence d'un groupe terroriste aux abords du cimetière de Draâ El Bordj.
Un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé avec notamment une brigade de la section canine qui a ratissé toute la partie sud du chef-lieu de wilaya.
Plus à l'est et à l'entrée sud du chef-lieu, un impressionnant barrage filtrant a été dressé et les passagers contrôlés. Sur un autre plan, mais toujours concernant l'insécurité, un jeune du quartier de Ras Bouira qui se rendait chez lui après avoir vu un match de la Liga espagnole a été agressé par quatre personnes cagoulées à la jonction entre la RN5 et le chemin menant au quartier situé sur les hauteurs de la ville.
Pour rappel, cette présence terroriste, si elle venait à se confirmer, s'inscrirait dans la volonté des dirigeants de l'Aqmi de semer le doute et de regagner un terrain perdu depuis quelques années.
Le dernier attentat perpétré à Bouira avait visé, le Ramadhan dernier, une patrouille de police. Cet attentat avait coûté la vie à un policier. Plus à l'est et après la grande débâcle subie par la force intégriste, des tracts sont apparus dans la région de Tamalaht dans la daïra de M'chedalla. L'objectif recherché, selon les plus initiés, reste la volonté de semer la panique parmi les campagnards de la région qui a connu une vaste opération de nettoyage l'été dernier. Les multiples opérations avaient été illustrées de nombreux succès dont l'arrestation du chargé de communication et des liaisons entre les groupes activant dans la wilaya de Tizi Ouzou et ceux de l'est du pays. La nette recrudescence est favorisée, selon toujours les spécialistes par l'instabilité engendrée par la destitution du régime en Libye, mais aussi par la dissolution du corps des gardes communaux, une institution qui travaillait en proximité des populations des campagnes.
La mal-vie, le chômage et les scandales à répétition sont aussi des facteurs avantageant l'émergence et le retour du terrorisme surtout que les réseaux dormants saisissent ces faits dans leur propagande.


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