En Algérie, depuis les années 70, l'évolution des soldes de la balance
courante et de la balance des paiements s'est faite d'une manière
irrégulière. Cette évolution n'a pas eu d'impact sur le niveau du taux de
change de la monnaie nationale. La valeur du dinar algérien (D.A.) était
fixée administrativement sans référence aux variables macroéconomiques
nationales (exportations, importations, taux d'intérêt, taux
d'inflation, masse monétaire,…etc.) et internationales (taux d'intérêt des
eurodevises, taux d'inflation mondiale, …etc.).
Un déficit de la balance courante et de la balance des paiements peut
s'accompagner d'une appréciation de la monnaie nationale. Ainsi, sur
toute la période allant de1971 à 1980, on enregistre à la fois un déficit
courant structurel et une augmentation sensible du stock de la dette
extérieure; paradoxalement cependant le dinar s'apprécie par rapport aux
devises étrangères.
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Posté Le : 11/01/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Kenniche Mohamed
Source : Les cahiers du CREAD Volume 17, Numéro 57, Pages 9-41