Mondial-2014

L'expert allemand Helmut Spahn, responsable de la sécurité lors du Mondial-2006 organisé dans son pays, a critiqué vendredi le manque d'informations transmises aux supporters sur les risques en matière de sécurité durant la Coupe du monde qu'abritera le Brésil (12 juin-13 juillet)."Pour le Mondial en Afrique du Sud, on avait beaucoup parlé de la criminalité, sujet très peu évoqué maintenant au Brésil", a déclaré Spahn dans un entretien à la chaîne allemande ARD.Le directeur exécutif du Centre international pour la sécurité dans le sport, qui oeuvre désormais pour le Mondial-2022 au Qatar, craint que "l'image positive dont bénéficie le Brésil laisse les supporteurs penser qu'ils sont en sécurité".Cet avis n'est cependant pas partagé par le responsable de sécurité à la Fifa, Ralf Mutschke, qui considère que : "mettre en avant la peur n'est pas une solution"."Si on se comporte normalement, sans exagérer, tout peut très bien se passer au Brésil", a dit Mutschke, assurant que la Fifa a pris toutes les précautions nécessaires."Le principe est d'imaginer tous les scénarios jusqu'au bout , ce que nous devons faire. Parmi eux, ceux qui peuvent entraîner l'interruption du tournoi ou le report d'un match", a-t-il souligné.Le président de la Fédération allemande de football (DFB), Wolfgang Niersbach, a estimé que les fédérations internationales sont généralement "bien conseillées avant d'attribuer les grands tournois où une organisation sûre est garantie".Il a toutefois appelé les touristes du Mondial "à se rendre uniquement dans les endroits, considérés absolument sans danger". La ville balnéaire de Florianopolis (sud du Brésil), été choisie comme principal camp de base des 2000 supporteurs algériens qui se déplaceront au pays de la Samba pour soutenir les Verts lors du Mondial-2014.Florianopolis est une destination touristique renommée, en raison de ses nombreuses plages, mais aussi pour sa qualité de vie, notamment, en termes de sécurité.