Algérie - Revue de Presse

Mondial-2010 - Italie : Lippi de retour pour gagner



Mondial-2010 - Italie : Lippi de retour pour gagner
En 2006, Marcello Lippi aurait tranquillement pu se retirer dans sa Toscane chérie et fumer les cigares qu'il affectionne, en contemplant la Coupe du monde conquise à Berlin sur sa cheminée. Mais l'envie de recommencer était trop forte pour le sélectionneur italien, âgé de 62 ans. L'ancien entraîneur de la Juventus de Turin avait pourtant bel et bien tiré sa révérence après le quatrième sacre mondial des Azzurri. Mais le départ avait été forcé. « La Nazionale, je ne l'aurais jamais quittée, mais j'avais dû m'y résoudre et vous savez pourquoi (son fils David avait été mis en examen par la justice, ndlr) », assurait-il au moment d'entamer son deuxième mandat après le limogeage de son successeur et prédécesseur Roberto Donadoni, condamné par l'élimination en quart de finale de l'Euro-2008. Aujourd'hui, le Toscan, aux faux airs de Paul Newman, a la lourde mission d'offrir à l'Italie une deuxième Coupe du monde de rang en Afrique du Sud, une performance plus jamais réalisée depuis le fabuleux Brésil de Pelé en 1958 et 1962. Malgré les mises en garde du « sage » et ex-sélectionneur Giovanni Trapattoni ' « On peut revenir dans un club, mais pas dans une sélection. C'est un passage unique dans la vie »', Lippi y croit dur comme fer : « Je reviens pour gagner ».Le scepticisme est pourtant grand en Italie, où on s'inquiète, pêle-mêle, du vieillissement des cadres, du manque de jeunes ou de l'absence d'un vrai n°10. « On part (au Mondial) avec une grande confiance, avec un statut à conforter, à consolider, tout en connaissant la valeur des autres sélections, assure-t-il. Tant de fois la Nazionale n'est pas partie favorite mais a obtenu des résultats exceptionnels. On va tout donner. » « Unis » .En 2006, dans une ambiance minée par le scandale des matches arrangés, les Italiens faisaient pâle figure par rapport aux Brésiliens ou aux Allemands. Idem en 1982 en Espagne, où les rapports avec les médias étaient exécrables. Mais un mois plus tard, la Coupe prit à chaque fois la direction de Rome. « Je n'ai jamais été autant motivé qu'aujourd'hui. Je suis impatient de démarrer mon 2e Mondial, insiste Lippi. Je pense que si nous voulons combler l'écart qui nous sépare de quelques équipes plus fortes, on ne pourra le faire que si nous sommes unis. »L'union : c'est son leitmotiv. Pas une conférence de presse ou une interview où il ne répète que, comme en 2006, c'est l'esprit d'équipe, la force dégagée par son groupe tout entier, l'esprit de sacrifice, plutôt que la juxtaposition de la valeur individuelle des joueurs qui fera la différence. Un credo qui l'a conduit à écarter d'excellents joueurs dont la personnalité n'est pas jugée adaptée à un mois de vie en groupe (Cassano, Balotelli) au profit d'autres, plus laborieux ou qui sortent d'une saison difficile (Gattuso, Camoranesi), mais pour qui l'esprit d'équipe est une profession de foi. « Notre point fort, ce sera encore le groupe, souligne-t-il. C'est mon secret depuis que j'ai commencé à entraîner en série C. Et la confirmation que le groupe est fondamental, c'est que Messi et Cristiano Ronaldo se sont qualifiés in extremis avec l'Argentine et le Portugal ».
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