Algérie

Monde arabe : Les vendredis de la colère s'installent



Monde arabe : Les vendredis de la colère s'installent
La rue arabe ne décolère pas. Egyptiens, Marocains,  Syriens, Yéménites étaient hier dans la rue. Les premiers se sont retrouvés place Tahrir du Caire pour  une «journée de procès et de purification». Deux mois après le départ forcé de Hosni Moubarak, ils réclament son «jugement» avec le reste de son régime. Les seconds, quelque 2.000 diplômés chômeurs, ont organisé, après une marche au centre ville de Rabat, un sit-in devant le Parlement. Soutenus par le mouvement «Jeunes du 20 février» qui réclame des changements politiques «profonds» dans le royaume, ils exigent des emplois et le droit aux indemnités de chômage. Mohamed VI qui sait que tous les indicateurs socio-économiques (130e au classement de l'IDH en 2007) sont au rouge foncé, saura-t-il les calmer '  En Syrie, les forces de sécurité ont ouvert le feu à  balles réelles pour disperser des milliers de manifestants à  Homs, Harasta et Deraa, l'épicentre de la contestation contre le régime de Bachar al Assad qui aurait enregistré 7 morts au moins.  7.000 autres Syriens ont battu le pavé dans six localités à  majorité kurde au nord du pays. Estimant que le décret qui leur ouvre le droit à  la nationalité n'est pas suffisant, ils demandent l'abolition de la loi d'urgence et la libération de quelque 200 détenus. Au Yémen, les jours se suivent et se ressemblent. Dernière information en date, le président Ali Abdallah Saleh refuse une offre du Conseil de coopération du Golfe (départ du président, remise du pouvoir au vice-président, garanties au président et à  sa famille).  «Nous rejetons cette initiative. Qu'elle provienne du Qatar ou d'autres pays du Golfe ou de l'Occident», dit-il pour mettre fin au doute créé par le ministre des Affaires étrangères Abou Bakr El-Kourbi qui a laissé croire que la proposition est à  l'étude. Autre ombre à  ce printemps arabe: Bahreïn où  le pouvoir fait montre de fermeté.


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