Mots clairs et style simple. C'est un livre qui ramène une réflexion sur le monde d'aujourd'hui. Il s'agit d'une poésie à la rime simple qui souhaite porter l'espoir d'un monde meilleur.- Quand avez-vous commencé à écrire des poésies 'A vrai dire, je n'ai jamais pensé à publier un recueil de poésies ni même en écrire un jour. Tout a commencé par hasard. L'histoire a débuté par un forum de poésie sur facebook. Au début, je ne faisais qu'apprécier la poésie des autres, puis tout doucement, je me suis mis à essayer de rimer. Mais le véritable déclic, je le dois à un ami, journaliste et écrivain, Youcef Zirem.Un beau jour, je lui ai envoyé trois ou quatre de mes textes pour demander son avis, et il m'encouragea vivement à poursuivre. Je le savais sincère, sinon il n'aurait pas hésité à me dire de laisser tomber. Donc je me suis mis à mettre mes délires et mes rêveries en rimes depuis au moins quatre années sans en connaître l'aboutissement ! D'ailleurs, je vous le dis franchement, je n'ai jamais cru qu'Edilivre accepterait mon manuscrit. Et c'est à ma grande surprise que j'ai reçu une réponse me disant que le comité de lecture avait approuvé mon recueil.- S'agit-il de votre premier recueil 'Oui, c'est mon premier recueil de poésies et j'espère qu'il ne sera pas le dernier. Vous savez, j'écris à l'inspiration. Parfois par une expression que je lis, un mot que j'entends, une chanson me parle. J'écris surtout la nuit, dans mes moments de solitude où je me parle à moi-même. J'aime la nuit où je laisse libre cours à mes rêveries et fais parler le silence. Je suis en train de préparer un autre recueil que je souhaite publier, cette fois, en Algérie et le partager avec vous !- Que pensez-vous de la poésie algérienne 'La poésie algérienne est l'une des plus mûres au monde. Je parle de la poésie francophone surtout, car c'est celle-là que j'ai découvert. Elle est mûre en ce sens qu'elle porte les peines de ce pays. Malek Haddad, Tahar Djaout, Youcef Sebti, pour ne citer que ces grands poètes et écrivains, ont été les témoins des malheurs de l'Algérie. D'ailleurs, ces deux derniers l'ont payé de leur vie. A lire leur poésie, on sent la caresse du temps et ses morsures ô combien douloureuses. Je donne juste un avis de mordu de poésie là, car étant à mes premiers balbutiements, je ne peux juger de ce champ très vaste et ardu.- Un dernier mot...Merci à vous d'abord pour cet intérêt que vous me portez. Et puis, mon souhait le plus cher est d'écrire un jour un roman. Je viens de commencer, tout doucement, les premières phrases d'une histoire qui, j'espère, verra le jour bientôt.
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Posté Le : 23/09/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nassima Oulebsir
Source : www.elwatan.com