Mon Avocat

Un Bon Avocat
C'est Quoi, Qui, Comment ?
Voici:( https://www.juritravail.com/lexique/avocat.html ), mais, ceci vous demandera bien trop de temps ce serait fastidieux et lourd a digérer, moi j'ai retenu le minimum et ce m'a suffit, pour donner ma confiance a une personnes se targuant d'être avocat. Ais je eu raison? Non !
Voici: L'inscription d'une personne au Barreau d'un Tribunal n'est pas seulement conditionnée par la justification de ce que l'intéressé justifie avoir les diplômes universitaires prévus par le statut des avocats et d'avoir passé avec succès l'examen professionnel permettant de juger de son aptitude à exercer cette profession, faut-il encore qu'on ne puisse reprocher au requérant des actes contraires à l'honnêteté et à la droiture.
Je retiens Personne qui fait profession de plaider en justice pour ses clients. et, L'avocat ayant prêté serment fait partie d'un ordre qui réglemente sa vie d'avocat et lui impose le respect d'un corpus de règles. Serment de l'avocat: “ Je jure comme Avocat d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité.
Donc, dignité, probité, conscience, etc. Tout ceci est assez volumineux pour en être convaincant et vous arracher illico votre confiance, vous pensez être en sécurité.
Vendredi 13 Avril 2018
Bounatiro Redha Rue des frères Retal
Boufarik 09001 Algérie tel: 00213 770124461
Voila un an d'écoulé et l'énigme reste entier aussi trouble que énigmatique.
Ce n'était pas mon premier avocat, j'avais rencontré auparavant quelques uns,(espagnols, ceux la) au final je peux affirmer que trois étaient perfides et voleurs et l'une d'entre eux c'est révélé comédienne hardie et escroc de surcroit, peu valorisant tout ça, bref, il aurait été impérieux d'éviter ce genre de personnages, mais moi, candide, je voulais trouver un avocat honnête.
Première erreur, et oserais je conseiller ceci ? ne jamais contacter un avocat par Internet, il vous en cuirait, or moi je gisais au fond d'un commissariat, un semblant de Goulag, que je ne pouvais juger que d'après mes hypothétiques lectures des récits des rescapés des camps de concentration et autres survivants de l'horreur.
Dans le cul de basse fosse vous y êtes. Quoi faire ? sans adresse, sans téléphone, ce commissariat de l'aéroport est un cauchemar une Cour des Miracles, dans ce cachot 2 la solidarité s'impose et un jeune farfelu voulut bien me prêter son portable, ainsi je pus appeler cet avocat, lui dire que j'étais par terre et cherchais une aide, juste avant qu'un policier me l'arracha des mains, qu'avait'il compris?
Oh! je compris que vous étiez embêté et soumis a contrainte, me dit Bounatiro en me recevant chez lui a Boufarik ou je me rendis au bout des deux jours que dura ma persécution et que un procureur clôtura sibyllinement d'un " Si ça se trouve tout ceci n'est pas vraie" m'évitant ainsi la prison, béni sois tu jeune procureur, j'ignorais alors que ce cauchemar allé durer huit mois et que ma peau était en jeu.
J'arrive chez Bounatiro non sans mal un soir vers 19 heures je compte lui demander de m'indiquer un hôtel mais pas avant de lui expliquer ma situation qui en fait était plus ardue et difficile que j'aurais pu imaginer.
Il réside dans un appartement perché au quatrième étage d'un étage plein pied auquel l'on accède par un escalier en colimaçon métallique, spacieux et confortable ils sont cinq a y habiter, Monsieur, Madame, deux garçons et une fille en âge de scolarisation, ils parlent le français, je lui expose la situation, elle est claire
La situation claire ? Que nenni ce n'était pas un procès mais trois qui me pendaient au nez dont deux en appel, Bounatiro me rassura il prendra deux procès en charge, J'ai été condamné a trois ans de prison, accusé de " fausses déclarations", ceci est bien entendu un mensonge et je n'ai aucune peine a imaginer que le premier magistrat sachant lire et conter m'innocentera en moins de cinq minutes, mon avocat n'aura qu'a lui passer mes papiers, passeport, Livret de famille, identité, etc. Le deuxième procès voulait obtenir l'expulsion de Sebti fils de ma maison et de moi même par l'occasion, une magouille burlesque et dérisoire.
Bounatiro m'a écouté et a accepté de me défendre il me rassure il prendra deux procès en charge et puis, surprise, il m'offre son hospitalité, quelle aubaine, je pensais que cela durerait le temps du jugement, un mois et pas plus, donc j'accepte et me voila assigné dans la chambre de son fils, devant un tel cadeau je suis submergé de reconnaissance et crois une fois de plus en ma chance. Quoi que !
Deux procès intentés sous des motifs fallacieux et dont la stupidité saute aux yeux invraisemblable et pas sérieux, c'est tout ce que j'avais a démontrer a Bounatiro, celui-ci me dit avoir compris et m'assure qu'il a sa manière et qu'il sait y faire, je lui demande le prix et lui donne mon accord sans sourciller.
La justice est une machine compliquée elle a son rythme, pour un innocent elle ne va pas assez vite, et on apprend qu'il y a du monde au perron et que chacun attend son obole et que si non ? cela ne se fait pas! donc les frais d'huissier, d'avocats 3 s'accumulent et finalement vous constatez la farce que se joue devant et malgré vous, il n'y a pas de prix et quoique il en soit ? Ce sera a votre charge, malgré tout après de multiples renvois et reports nous allons au devant des juges et procureurs.
Le Procès 1
Fausses déclarations
Je n'ai aucun doute, mon innocence sera éblouissante je regarde le tribunal et la totalité de la salle, oui 360° ! c'est un succès le plein est fait, le coin des avocats aussi l'on me questionne, j'arbore mes documents. Au procureur Omar Cherif je réponds, des fausses déclarations moi? Jamais ! , Au juge Reda Fodil je lui fournit en main propre mon Livret de Famille, sait' il lire ? Bounatiro m'a semblé rétif, absent, sa plaidoirie ? a peine audible mais il est sur me dit' il je le crois encore. La décision sera donne plus tard, dix quinze jours.
Le Procès 2
Occupation illégale
Ce procès est une gageure, une farce il a été plaidé deux fois et perdu, Bounatiro l'a repris et me l'a facturé, je lui ait démontré, expliqué, cette magouille grossière consistant a englober dans un héritage des années 50 le terrain vendu en 1976 et de plus doté d'une maison bâtie par mes parents, je pensais avoir été compris. A l'issue du procès (3 eme) je cherche la plaidoirie de Bounatiro et je constate qu'il n'a pas plaidé, je dois en conclure qu'il a donné le procès.
Le Procès 1 La Décision
Le juge Reda Fodil et le procureur Omar Cherif me condamnent a deux ans de prison plus des amendes. Quelles sont leurs motivations? Ont 'ils vérifié mes papiers ? le juge a eu en main mon Livret de Famille, serait 'il analphabète? Je fais remarquer a Bounatiro la pusillanimité de sa plaidoirie et qu'il aurait suffit d'insister sur l'authenticité de mes papiers pour démontrer la fausseté de l'accusation, imperturbable il me rétorque: je fais appel et vais gagner ce procès, je suis abasourdi
Le Procès 2 L'expulsion
Apres des semaines de fausses intentions, de mensonges sur l' action a mener, un huissier mandaté se présente a Ouled-Chebel dans la maison de mes parents ou je réside dans des conditions précaires. Il est affublé d'un escadron de policiers et gendarmes dotés de pistolets, fusils et kalachnikovs ils m'enjoignent prestement de déguerpir moi et Sebti Ahmed qui tenait a rester jusqu'au bout, j'ai eu beau protester tout en exhibant mon Acte de Propriété et mon Livret Foncier, rien n'y fut , l'huissier m'enjoint de porter tous mes papiers au Tribunal de Boufarik d’où il détenait son mandat d'expulsion, je lui propose de parler avec mon avocat Bounatiro il refuse illico, Bounatiro m'avait certifié que je ne risquait rien vu mes papiers me créditant comme propriétaire, la devant mon expulsion je l'entends encore me réciter:" C'est malheureux! c'est la faute aux juges! " Je compris Tel un naufragé en mer, ma bouée de sauvetage était dégonflée et c'est non sens un peu de satisfaction que je me rappelle lui avoir refusé le paiement de la totalité des procès lorsque sous prétexte de difficulté de budget il me le demandait.
Bounatiro me signifia avoir déposé mon dossier a Blida pour obtenir la cassation, me voyant en perdition dans une jungle goulagienne et attendant le jour de ce nouveau jugement, pas avant un mois ou plus, selon n'importe quoi, je décide d'engager deux avocats pour aller a Blida avec un meilleur équipage, ainsi j'engageais Mme Bellabas et Mme Nawel deux avocates qui feraient le Job.
Bounatiro décida que femme et enfants oblige, des vacances leur seraient salutaires, je dus quitter la chambre ou il m'avait si gentiment accueilli. J'étais dévasté, 17 ans perdus, déchu, en déroute face a une racaille baveuse et misérable, ma santé défaillait peu a peu, des assassins voulaient ma peau, je cessais tout contact avec mon avocat Bounatiro.
Boufarik, par un après midi je reçois un message de Bounatiro texto " Le jugement de votre procès aura lieu a Blida le 11/12/2018 "
Je lui ai répondu " C'est un assassinat ce sera sans vous"
Je me présentais le jour venu devant la Cour de Blida assisté de Mmes Fawzia Bellabas et Nawel Hameroune et plus tard cette Cour voulu bien m'innocenter.

L'avocat Bounatiro Reda est encore aujourd'hui pour moi un homme incompréhensible a-t-il voulu me dépouiller sciemment ? Il est engagé dans un monde exotérique, avec des croyances inintelligibles auxquelles il obéit docilement, je pense que l'argent est le but de sa vie. J'ai le sentiment d'avoir côtoyé Nosferatu et m'en être sorti indemne, j'ai repoussé le Dégout de Vivre du Goulag et reste hors de la secte des morts-vivants, je laisse Nosferatu a son cercueil et ses fidèles.