Algérie

Mon adorable "Cousin"



Mon adorable

"Le Cousin" La Suite
A ce jour 01/07/2020 je n'ai eu aucun contact avec ses deux personnes ( Hamidette et Benrekia) le cousin et l'avocat Quoi penser ? tous ces voyages au travers des campagnes et villages, aussi bien le jour aux petit matin et tard la nuit lors des fêtes et mariages des amis et familiers, grâce a ce "cousin" retrouvé, j'ai rencontré un nombre incroyable de gens, tous joyeux et amicaux pour ces occasions . Mais comment douter de la parole de quelqu'un qui ne cesse de répéter chaque jour que tu peux, que tu dois, lui faire confiance. Enfin! ais je eu tort d'y céder? Peut être! Après tout! Pourquoi me nuirai, me trahirai t'il ? En aurait 'il seulement l'intention? Il 'est vraie que tout est possible a la sottise, a la perversion.
Seulement! Le cousin! Dans son attitude il y avait des détails qui détonaient , des gestes, des postures anormales, c'était étrange, ses manières ne correspondaient pas au personnage qu'il prétendait être, amical, dévoué, compatissant, en somme, ça ne collait pas, je devais éclaircir cet énigme. En fait c'était simple.
Voici! 01/07/2020
A présent ! Pffoouuit ! Rien ! Disparu ! le Cousin s'est volatilisé. Téléphone ? Non pas ! Message ? Aucun ! et Internet ? un clic ? Même pas ! Zéro !
Deux ans on passé et a l'évidence ce cousin Hamidette, personnage disparate et complexe, laisse trainer sa sincérité, mise en cause par son absence volontaire, enfin! tout est clair, la mascarade est terminée et c'est mieux ainsi.
Alors oublions ces combats contre les cousins félons avides et médiocres, oublions la riposte due a l'escroc Messou, auquel on interdirait d'approcher la maison, pour interdire la récolte des oignons que ses corniots avaient osé planter devant la maison, Pas d'oignons pour les cons? Bravo mon "cousin".
Comment oublier cette sollicitude renouvelée, quasi quotidienne, ce soutient de tous les jours, ces aller-retour a Blida chez Benrekia, l'avocat félon qui a l'évidence était ton complice car ton prêt était une manœuvre, en fait tu apportais mon argent a Benrekia, en échange de quoi? ça tu le sais! Cet acharnement constant a gagner ma confiance! Face aux cousins véreux, tièdes ou débiles tu étais combatif, je pensais pouvoir compter sur toi, et surtout dans les moments décisifs ou j'aurais aimé te voir accomplir tes promesses, comme lors de mon expulsion de la maison ou tu t'aplatis face aux flics et gendarmes. Comme le jour du procès a Blida ou tu allais, te montrer disais tu! En réalité j'étais face au président et n'ai rien vu venir. Quelle comédie.
Comédien ? oui! seulement on ne s'improvise pas comme ça! c'est un métier, et sur la longueur de sept mois il est très difficile de réussir le rôle parfait, car peu a peu l'on s'oublie et l'on agit selon sa véritable personnalité et l'on révèle ce que en vérité on veut faire , ou plus précis! Ce que l'on veut que l'autre dont moi, ne fasse pas.
Alors ! je vais ici maintenant te dire, non pas ce que j'imagine que tu pourrais, ou voudrais faire, ça restera notre petit secret, mais ce que moi, humblement avec mes petits moyens je voudrais réaliser. Je pense que tu m'as vu souffrir, ahaner le long des ces mois, chauds et puis froids et c'était parfois dur, et l'on endurait ensemble. Combien des fois m'as-tu demande T'en as marre eh! dis? Ici pas de Justice! J'en convenais volontiers mais jamais je n'ai donné un signe d'accablement ou d'abandon. Partir! Quitter ce pays foutu! tu hurlais cela.
Je te le dis, ton soutien quoique intéressé, ta nouvelle posture le prouve, car ton absence, décidée, assumée, en est une, et minable, elle ne te ressemble pas mais il m'a aidé a me tirer de ce Goulag a la justice vérolée ou tout est enserré par une poigne mutique, féroce, oui ! tu m'as aidé a survivre Merci!
Tu dois penser, que moi, si je veux vivre encore le peu de temps qui m'accorde ma petite santé, je devrais éviter ce Goulag, et bien écoute! t'as raison! Je serais fou et suicidaire de tenter cette aventure, a présent je sais la valeur des choses de peu, le calme, la solitude tendre et apaisée la contemplation hasardeuse du temps qui passe, loin, très loin des bêtes de Pavlov. Je sais!
Tu dois savoir que je ne renonce en aucune manière a l'héritage de mes parents même si t'as pu remarquer ce qui m'on fait subir cette bande de racailles, que je oublierais sans peine, malgré leur ignoble et misérable besogne, honte a eux! Oui ! j'irais a Ouled Chebel, Oh! Certes, j'irais en courant d'air! Oubliés tous ces comédiens amateurs sans talent, médiocres, avides de pognon et respectabilité, piètres agneaux de pâques au futur incertain, j'irais sur la pointe des pieds, nul besoin de quiconque, je veillerai a que tout voleur qui s'hasarderait, soit chassé par les flics et gendarmes armés, tout comme je l'ai été.
Pauvre! Mon pauvre ami, déjà je n'ai qu'un vague souvenir de toi, ta famille, tes enfants, tes petits enfants, ta dame, tous ensemble mêlés dans un nuage ocre et évanescent, a nouveau inconnus. Disparus! Ah! la voix de Bhâjâ, improbable baryton, ses courges et son château et ses pupilles analphabètes, mais ! quelle allure quel courage! Un monsieur tranquille et résigné, humble et circonspect. Je t'en prie! T'en supplie! Oublie moi, ce temps que tu m'as donné, consacré et sans compter, aujourd'hui s'est triste a dire. C'était pour rien, toi le croyant auras du mal a avouer que oui qu'en effet t'étais rien et que l'ombre que t'as croisé en Algérie, ce pauvre type nommé Eduardo, ce trainard massacré, fuyant, tentant d'échapper au devant d'une meute de primitifs, butors cavernicoles, et bien, cette ombre a aussi disparu . Oublie la !
Boufarik 1976, Ana voulait voir la mer moi aussi, ce matin était radieux, Ana invita une de ses nièces, il y avait de la place dans ma R12, des gosses trainaient autour, l'idée me vint comme ça naturellement, je leur dit, Vous venez?
Parmi eux, un grand père, a présent me dit qu'il était de la partie. J'ai eu beau scruter ma mémoire et n'arrive a déceler cet enfant qui découvrait la mer, pour la première fois.

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache noire et froide où vers le crépuscule embaumé un enfant accroupi plein de tristesse, lâche un bateau frêle comme un papillon de mai.



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