Algérie

Mokhtar Belmokhtar, sur la "kill list" des Américains



De hauts responsables militaires et des services de renseignement américains envisagent d'inscrire sur une liste secrète des personnes à "tuer" le nom Belmokhar.
De hauts responsables militaires et des services de renseignement américains envisagent d'inscrire sur une liste secrète des personnes à "tuer" le nom Belmokhar.
Mokhtar Belmokhtar est inscrit sur la liste des USA des personnes à éliminer. La cote de nuisance de Belmokhtar, dit le Borgne, est montée d'un cran depuis qu'il a revendiqué la prise d'otages de la base d'In Amenas. De hauts responsables militaires et des services de renseignement américains envisagent d'ajouter sur une liste secrète des personnes à "tuer" le nom de celui qu'on surnomme M. Marlboro, a révélé le Wall Street Journal samedi.
Ajouter son nom à cette liste impliquerait une expansion militaire importante des Etats-Unis dans le nord-ouest de l'Afrique, à travers une extension des frappes de drones et des opérations de contre-terrorisme, a ajouté le quotidien américain. Les Etats-Unis sont déjà en discussions très avancées sur la mise en place d'une base pour drones et unités de forces spéciales au Niger.
Mokhtar Belmokhtar est un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec laquelle il est entré en dissidence en octobre dernier en formant sa propre unité combattante, les signataires par le sang. Selon certaines sources, il ne s'entend pas avec Abdelhamid Abou Zeid. Si celui-ci est un djihadiste, le Borgne demeure, quoi qu'on en dise, un bandit de grands chemins. Un trafiquant qui mêle combat idéologique quand cela arrange ses affaires. Jusqu'à ce qu'il soit bousculé par l'arrivée du GSPC au sud, il menait ses différents trafics loin des regards et des services de sécurité dans l'immensité du Sahara, arrosant tout le monde.
Dans une de ses rares apparitions dans une vidéo, il a revendiqué l'attaque contre le site gazier d'In Amenas suivie d'une prise d'otages. Selon Alger, 37 étrangers de 8 nationalités différentes, dont 3 Américains, et 1 Algérien y ont été tués par un commando de 32 hommes, dont 29 ont été tués et 3 arrêtés. C'était le premier coup qu'il a monté depuis qu'il s'est affranchi d'Aqmi. Depuis cette brève revendication l'homme a lancé une ultime menace contre la France puis a disparu des radars, comme d'ailleurs tous les chefs du Mujao, d'Ançar Dine et d'Aqmi.
Les drones, la nouvelle arme à tuer
Les frappes contre les chefs d'Al Qaïda à l'aide de drones se sont multipliées depuis l'arrivée de Barak Obama à la Maison Blanche. John Brennan, partisan de l'emploi de drones contre les responsables d'Al-Qaïda, a été entendu par le Sénat en vue de sa possible nomination à la tête de la CIA. C'est l'homme de la "kill list" des responsables d'Al-Qaïda à éliminer par les Etats-Unis. C'est dire que la méthode est toujours d'actualité. En vrai, depuis les attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement américain garde secrètes des listes de personnes à "capturer ou tuer", poursuit le Wall Street Journal. Le Pentagone et la CIA possèdent des listes séparées, sur lesquelles figurent les noms de leaders extrémistes tels que le chef d'Al-Qaïda, Ayman Al-Zaouahiri, le chef artificier d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), le Saoudien Ibrahim Hassan al-Asiri, et, avant sa mort, Oussama Ben Laden.
Certaines des figures de l'internationale terroriste ont été déjà éliminés par ces petits avions. Le chef d'Al-Qaïda au Pakistan, Badar Mansoor, a été tué en février 2012 par un drone américain. Badar Mansoor a péri dans la nuit quand un drone au moins a tiré ses missiles sur son camp d'entraînement à Miranshah, la principale ville du district tribal du Waziristan du Nord, bastion des talibans pakistanais alliés à Al-Qaïda. En juin dernier c'est le numéro deux d'Al-Qaïda, Abou Yahia Al-Libi, qui a été liquidé également par un missile de drone dans le nord du Waziristan, zone tribale frontalière de l'Afghanistan. Al Libi était chargé des opérations d'Al-Qaida au Pakistan et d'entretenir les contacts avec les différentes branches de l'organisation, notamment Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA). "Il comptait parmi les chefs d'Al-Qaïda les plus expérimentés et les plus doués et il a joué un rôle essentiel dans la préparation des attaques contre l'Occident", a dit un autre responsable américain. L'inscription de Mokhtar Belmokhtar sur la "kill list" vaut une mise à prix. Ses jours sont désormais comptés.
Mokhtar Belmokhtar est inscrit sur la liste des USA des personnes à éliminer. La cote de nuisance de Belmokhtar, dit le Borgne, est montée d'un cran depuis qu'il a revendiqué la prise d'otages de la base d'In Amenas. De hauts responsables militaires et des services de renseignement américains envisagent d'ajouter sur une liste secrète des personnes à "tuer" le nom de celui qu'on surnomme M. Marlboro, a révélé le Wall Street Journal samedi.
Ajouter son nom à cette liste impliquerait une expansion militaire importante des Etats-Unis dans le nord-ouest de l'Afrique, à travers une extension des frappes de drones et des opérations de contre-terrorisme, a ajouté le quotidien américain. Les Etats-Unis sont déjà en discussions très avancées sur la mise en place d'une base pour drones et unités de forces spéciales au Niger.
Mokhtar Belmokhtar est un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec laquelle il est entré en dissidence en octobre dernier en formant sa propre unité combattante, les signataires par le sang. Selon certaines sources, il ne s'entend pas avec Abdelhamid Abou Zeid. Si celui-ci est un djihadiste, le Borgne demeure, quoi qu'on en dise, un bandit de grands chemins. Un trafiquant qui mêle combat idéologique quand cela arrange ses affaires. Jusqu'à ce qu'il soit bousculé par l'arrivée du GSPC au sud, il menait ses différents trafics loin des regards et des services de sécurité dans l'immensité du Sahara, arrosant tout le monde.
Dans une de ses rares apparitions dans une vidéo, il a revendiqué l'attaque contre le site gazier d'In Amenas suivie d'une prise d'otages. Selon Alger, 37 étrangers de 8 nationalités différentes, dont 3 Américains, et 1 Algérien y ont été tués par un commando de 32 hommes, dont 29 ont été tués et 3 arrêtés. C'était le premier coup qu'il a monté depuis qu'il s'est affranchi d'Aqmi. Depuis cette brève revendication l'homme a lancé une ultime menace contre la France puis a disparu des radars, comme d'ailleurs tous les chefs du Mujao, d'Ançar Dine et d'Aqmi.
Les drones, la nouvelle arme à tuer
Les frappes contre les chefs d'Al Qaïda à l'aide de drones se sont multipliées depuis l'arrivée de Barak Obama à la Maison Blanche. John Brennan, partisan de l'emploi de drones contre les responsables d'Al-Qaïda, a été entendu par le Sénat en vue de sa possible nomination à la tête de la CIA. C'est l'homme de la "kill list" des responsables d'Al-Qaïda à éliminer par les Etats-Unis. C'est dire que la méthode est toujours d'actualité. En vrai, depuis les attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement américain garde secrètes des listes de personnes à "capturer ou tuer", poursuit le Wall Street Journal. Le Pentagone et la CIA possèdent des listes séparées, sur lesquelles figurent les noms de leaders extrémistes tels que le chef d'Al-Qaïda, Ayman Al-Zaouahiri, le chef artificier d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), le Saoudien Ibrahim Hassan al-Asiri, et, avant sa mort, Oussama Ben Laden.
Certaines des figures de l'internationale terroriste ont été déjà éliminés par ces petits avions. Le chef d'Al-Qaïda au Pakistan, Badar Mansoor, a été tué en février 2012 par un drone américain. Badar Mansoor a péri dans la nuit quand un drone au moins a tiré ses missiles sur son camp d'entraînement à Miranshah, la principale ville du district tribal du Waziristan du Nord, bastion des talibans pakistanais alliés à Al-Qaïda. En juin dernier c'est le numéro deux d'Al-Qaïda, Abou Yahia Al-Libi, qui a été liquidé également par un missile de drone dans le nord du Waziristan, zone tribale frontalière de l'Afghanistan. Al Libi était chargé des opérations d'Al-Qaida au Pakistan et d'entretenir les contacts avec les différentes branches de l'organisation, notamment Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA). "Il comptait parmi les chefs d'Al-Qaïda les plus expérimentés et les plus doués et il a joué un rôle essentiel dans la préparation des attaques contre l'Occident", a dit un autre responsable américain. L'inscription de Mokhtar Belmokhtar sur la "kill list" vaut une mise à prix. Ses jours sont désormais comptés.


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