Algérie

Mokhfi Boumediene, judoka de la première heure



Mokhfi Boumediene, judoka de la première heure L’histoire du judo dans la wilaya de Relizane remonte aux années cinquante, sport qui a pris naissance à la salle du boulevard Mohamed Khemisti (ex-Victor-Hugo) sous l’égide d’Ernest Gomez, qui fut lui-même disciple de M. Thomas. En 1958, Mokhfi Boumeddiene, alors élève aux cours complémentaires à Relizane, est encouragé par son professeur d’anglais à la pratique du judo, son sport favori car il était lui-même Judoka. M. Mokhfi a pris la chose au sérieux et rejoint la salle de judo où il était le seul algérien à s’entraîner avec les Européens. Son entrée devait provoquer des remous et son intégration progressive lui a permis d’être remarqué par ses entraîneurs. Ces derniers avaient compris que le jeune garçon était prédisposé à la pratique de cette discipline. Conseillé par ses éducateurs, M. Mokhfi persévérera davantage dans ce sport jusqu’à l’indépendance. Après l’indépendance, M. Mokhfi, seul technicien en judo à Relizane, a pris l’initiative de créer le JCRL (Judo club Relizanais) qui était composée par MM. Belmoumène Mohamed, Zouggari Hadj Ahmed, Touahria Abdelkader, Hamou Sadek, Arbouz Mustapha et Beldjilali Mokhtar. Les jeunes assidus et perfectibles ont poussé des personnes de bonne volonté à créer le premier comité, le 15 octobre en 1963. Ce comité était composé, entre autres, de Madmoune Abed (président), Laribi Mohamed (vice-président), Kheirat Bouziane (secrétaire), Benguedache Abdellah (trésorier) et maître Mokhfi Boumediene en tant que directeur technique. Le 9 septembre 1964, le deuxième comité prenait la relève, le jour même de la naissance. Cette seconde équipe sera encore présidée par Madmoune Abed. Celui-ci était assisté par Benbrahim Ghalem (vice président), Zouggari Hadj Ahmed (vice président), Nemchi Ghalem (secrétaire) et Bengueddache Abdellah (trésorier). En 1963, maître Mokhfi décidait de se rendre à Oran pour perfectionner ses capacités en judo sous la houlette de Lacombe (3ème dan). Il devait par la suite continuer son apprentissage à Sidi Bel Abbes où il sera encadré par maître Kribich (2ème dan), et ce, jusqu’à 1965, année pendant laquelle il entamera le cycle d’études à Alger. Il sera d’ailleurs désigné premier responsable du judo universitaire algérien avant d’occuper différents postes dans la hiérarchie du judo national. Mokhfi Boumeddiène, au riche palmarès, était désigné arbitre africain, délégué Lojda auprès de la FAJDA, accompagnateur de l’équipe nationale en Russie, Belgique et au Maroc ou il a suivi un stage international d’arbitrage. Pour étoffer sa carrière, la Fédération algérienne de judo lui décernera le titre de 5ème dan pour services rendus au judo national. Mahi Ahmed


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