Moins de 50% des registres classiques convertis

L'opération de conversion du registre de commerce classique en un registre de commerce électronique tire vers sa fin. Pourtant, moins de 50% de ces documents ont basculé vers le modèle électronique. Afin de rattraper ce retard, les bureaux du registre de commerce à travers le pays seront désormais ouverts tous les samedi jusqu'au 11 avril prochain, date limite de cette opération.Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Lancée en avril 2018, la conversion du registre de commerce qui prend fin le 11 avril prochain, impose à tous les opérateurs économiques ne détenant pas encore un registre de commerce doté d'un code électronique (code QR) à demander la modification du document en leur possession pour l'obtention de ce code matriciel.
Onze mois plus tard, moins de 50% d'anciens registres de commerce ont basculé en registres de commerce électroniques. Pourtant, précise le chef de bureau de l'information au CNRC (Centre national du registre de commerce), Samir Benamira, hormis les quittances des frais de modification, cette démarche n'exige aucun document.
Selon lui, les concernés attendent toujours les derniers jours avant de prendre d'assaut les bureaux du registre de commerce. «Les registres de commerce non convertis seront après le délai, caducs», dit-il.
A cet effet, les bureaux du CNRC à travers toutes les wilayas seront exceptionnellement ouverts tous les samedis à partir d'hier, 9 mars 2019 jusqu'au 11 avril prochain, date de clôture de cette opération.
Samir Benamira rappelle ainsi que le registre de commerce électronique a été instauré en 2014 sans pour autant qu'il ne soit obligatoire pour les détendeurs de l'ancestral registre de commerce classique.
Seuls les registres de commerce ayant subi une modification et ceux nouvellement établis sont automatiquement délivrés avec le code électronique. «L'obligation n'a été introduite qu'à partir de la promulgation de la loi 112-18 en avril 2018», précise-t-il.
Un délai d'une année a été donc accordé aux opérateurs économiques et tous les commerçants pour convertir leur registre de commerce classique.
Une décision ajoute-t-il, qui a été suivie d'une campagne de sensibilisation via les médias et les SMS.
«C'est un registre de commerce sécurisé impossible à falsifier qui va justement mettre fin aux opérateurs économiques et commerçants fictifs. Il permet aussi de protéger les commerçants et de faciliter les transactions commerciales entre eux», dit-il.
Pour ce faire, il précise que le code affecté au document est identifié par une application téléchargée sur smartphone à partir du site web : sidjilcom.cnrc.dz
Ry. N.