Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a affirmé, hier, à Alger, que son parti milite pour une Algérie démocratique et sociale.«Une Algérie dans laquelle le peuple est souverain pour se doter d'institutions de son choix qui lui permettent de définir une politique de développement qui valorise ses ressources, promet ses potentialités et son ancrage historique et géographique dans le sous-continent nord-africain», a-t-il indiqué. S'exprimant à l'ouverture des travaux du 5ème congrès de son parti à Alger placé sous le slogan «un nouveau départ pour une Algérie de progrès», Mohcine Bellabes a estimé que la coopération des responsables à tous les niveaux et qui échappe par définition à la volonté populaire «de garantir aux citoyens d'exercer leurs droits de contrôle sur les activités publiques» et par conséquent de demander des comptes. «Je veux donc dire en face de ceux qui nous gouvernent que les calculs d'épicier sont à l'antipode de la gouvernance d'un pays qui a donné le signal mondial à la fin du colonialisme», a-t-il dit. Notre peuple, a poursuivi M. Bellabes, est candidat à un destin autre que celui de surveiller les prix du pétrole, les modalités d'octroi de visas par l'Europe ou «les investissements spéculatifs» de potentats du Golf qui, par ailleurs, sont les premiers supports des politiques anti-populaires quand ils ne financent pas les organisations terroristes dans de nombreux pays ou qu'ils se révèlent être des obstacles majeurs à l'aspiration du peuple palestinien pour ériger son Etat sur ses terres. «La refondation institutionnelle, de même que la culture de la gouvernance en vue de l'instauration d'une légitimité démocratique fondée sur le droit, ne peuvent plus être différées», a-t-il considéré. Pour le président sortant du RCD, celles-ci imposent, dans l'urgence et à la lumière des bouleversements qui ont marqué le contexte régional, la formulation et la mise en place de modes de gestion politiques en adéquation avec les aspirations d'une Algérie profondément renouvelée. «Cette réforme s'intègre dans la politique de l'aménagement du territoire pour mieux appréhender les problématiques sociales, économiques et environnementales des populations en vue d'un développement durable qui dicte de ne pas laisser les seuls mécanismes économiques comme logiques qui président à la décision», estime-t-il encore. Aussi, a-t-il plaidé pour la création d'une instance nationale permanente chargée de la gestion des élections qui doit être institutionnellement indépendante du gouvernement et dotée de son propre budget dont elle assure la gestion. «La mère des problèmes dans notre pays est la fraude électorale».
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Posté Le : 10/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Mokhtari
Source : www.lnr-dz.com