Algérie

Mohcene Belabbas ne sera pas candidat



Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est certaineement à l'orée d'une nouvelle ére. Mohcene Belabbas, président actuel du RCD, a en effet annoncé hier samedi qu'il ne sera pas candidat au poste de président du parti lors du prochain congrèsLe Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est certaineement à l'orée d'une nouvelle ére. Mohcene Belabbas, président actuel du RCD, a en effet annoncé hier samedi qu'il ne sera pas candidat au poste de président du parti lors du prochain congrès
L'annonce faite devant les membres du conseil national de cette formation politique a incontestablement surpris nombre de cadres et de militants ainsi que des observateurs de la vie politique nationale. Lors de sixième congrès, prévu dans quelques mois, le RCD aura ainsi à élire un nouveau chef de file. "Pour ma part, pour mettre tous les militants au même niveau d'information et quels que soient les modes d'organisation que le congrès adoptera, il est de mon devoir d'annoncer aujourd'hui devant notre instance dirigeante entre deux congrès que je ne serais pas candidat à la direction du Parti lors de ce 6e congrès", at- il déclaré en ouverture de la réunion du conseil national du RCD. Mohcene Belabbas n'a pas donné les raisons de cette position puisqu'il s'est juste contenté de plaider en faveur de la nécessité de changer le règlement interieur et les statuts du parti à l'effet d'élargir la base militante et permettre la participation du plus grand nombre de militants à la prise de décision et ce à tous les niveaux. L'objectif étant, comme il l'a expliqué, de consolider l'indépendance des décisions du parti tout en se préparant aussi à introduire des réformes sur le projet que défend le parti en prenant en consideration les nouvelles réalités politiques.
Ainsi donc une page politique est sur le point d'être tournée dans l'histoire de ce parti fondé par le docteur Saïd Sadi et ses compagnons au mois de février de l'année 1989, soit juste au lendemain des évènements du 5 octobre 1988 qui ont ouvert la porte à l'avènement du multipartisme en Algerie. Depuis cette date le RCD, qui se revendique ouvertement comme un parti laïc et democratique, a été dirigé par son principal fondateur, Saïd Sadi, et ce jusqu'à l'année 2012 où il a transmis le flambeau justement à Mohcen Belabbas qui a pris le relais au niveau de la présidence. C'était lors du 4e congrés du parti. Sadi, leader charismatique du parti, a pris de court autant les congressistes que les observateurs politiques en annonçant sa décision de quitter la direction du parti pour y "rester désormais comme simple militant". "Avec une conscience sereine et une pleine confiance en l'avenir, je vous annonce ma décision de ne pas me représenter au poste de président du RCD", avait-il dit, expliquant que cette décision était motivée par le souci de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de militants. "C'est parce que des générations ont étouffé d'autres générations que l'Algérie est aujourd'hui dans une impasse historique", avait-il ainsi argumenté.
Quelques années après, en 2018 plus exactement, Saïd Sadi, qui est demeuré au sein du parti comme simple militant, a alors définitivement claqué la porte de la formation politique qu'il a créée. "Je serai engagé dans d'autres registres et sur d'autres terrains, mais je partagerai toujours avec vous nos postulats éthiques et j'honorerai comme au premier jour nos professions de foi", avait-il indiqué devant les congressistes du 5e congrès. Un conclave qui a vu Mohcene Belabbas rempiler pour un second mandat, son dernier donc à la tête du RCD. Une annonce qui intervient dans un contexte politique particulier marqué par les bouleversements que connait l'échiquier politique national à la faveur du mouvement populaire, le hirak, dans lequel le parti s'est beaucoup investi.
L'annonce faite devant les membres du conseil national de cette formation politique a incontestablement surpris nombre de cadres et de militants ainsi que des observateurs de la vie politique nationale. Lors de sixième congrès, prévu dans quelques mois, le RCD aura ainsi à élire un nouveau chef de file. "Pour ma part, pour mettre tous les militants au même niveau d'information et quels que soient les modes d'organisation que le congrès adoptera, il est de mon devoir d'annoncer aujourd'hui devant notre instance dirigeante entre deux congrès que je ne serais pas candidat à la direction du Parti lors de ce 6e congrès", at- il déclaré en ouverture de la réunion du conseil national du RCD. Mohcene Belabbas n'a pas donné les raisons de cette position puisqu'il s'est juste contenté de plaider en faveur de la nécessité de changer le règlement interieur et les statuts du parti à l'effet d'élargir la base militante et permettre la participation du plus grand nombre de militants à la prise de décision et ce à tous les niveaux. L'objectif étant, comme il l'a expliqué, de consolider l'indépendance des décisions du parti tout en se préparant aussi à introduire des réformes sur le projet que défend le parti en prenant en consideration les nouvelles réalités politiques.
Ainsi donc une page politique est sur le point d'être tournée dans l'histoire de ce parti fondé par le docteur Saïd Sadi et ses compagnons au mois de février de l'année 1989, soit juste au lendemain des évènements du 5 octobre 1988 qui ont ouvert la porte à l'avènement du multipartisme en Algerie. Depuis cette date le RCD, qui se revendique ouvertement comme un parti laïc et democratique, a été dirigé par son principal fondateur, Saïd Sadi, et ce jusqu'à l'année 2012 où il a transmis le flambeau justement à Mohcen Belabbas qui a pris le relais au niveau de la présidence. C'était lors du 4e congrés du parti. Sadi, leader charismatique du parti, a pris de court autant les congressistes que les observateurs politiques en annonçant sa décision de quitter la direction du parti pour y "rester désormais comme simple militant". "Avec une conscience sereine et une pleine confiance en l'avenir, je vous annonce ma décision de ne pas me représenter au poste de président du RCD", avait-il dit, expliquant que cette décision était motivée par le souci de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de militants. "C'est parce que des générations ont étouffé d'autres générations que l'Algérie est aujourd'hui dans une impasse historique", avait-il ainsi argumenté.
Quelques années après, en 2018 plus exactement, Saïd Sadi, qui est demeuré au sein du parti comme simple militant, a alors définitivement claqué la porte de la formation politique qu'il a créée. "Je serai engagé dans d'autres registres et sur d'autres terrains, mais je partagerai toujours avec vous nos postulats éthiques et j'honorerai comme au premier jour nos professions de foi", avait-il indiqué devant les congressistes du 5e congrès. Un conclave qui a vu Mohcene Belabbas rempiler pour un second mandat, son dernier donc à la tête du RCD. Une annonce qui intervient dans un contexte politique particulier marqué par les bouleversements que connait l'échiquier politique national à la faveur du mouvement populaire, le hirak, dans lequel le parti s'est beaucoup investi.


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