Algérie

Mohand Saïd a affiché son accord pour la participation à la conférence nationale sur la transition



Mohand Saïd a affiché son accord pour la participation à la conférence nationale sur la transition
Le président du Parti pour la liberté et la justice, Mohand Saïd, a affiché son accord pour la participation à la conférence nationale sur la transition, à laquelle a appelé la CNTLD, prévue pour demain, et qu'il considère comme une étape positive par le gouvernement qui cherche à impliquer toutes les forces politiques et l'opposition.Lors d'une conférence de presse tenue hier à Alger, Mohand Saïd a proposé d'élire un président du Conseil constitutionnel, sans qu'il soit nommé par le président de la République, en plus de l'indépendance de la magistrature. Le président doit avoir toute la liberté dans ses jugements, et cela pour concrétiser le vrais sens de la démocratie. Le conférencier a critiqué le manque de confiance entre le peuple et le pouvoir, et entre les partis politiques et le peuple, disant que cela laisse présager une crise politique en l'absence d'honnêteté et de crédibilité auprès de toutes les parties. Il a axé son discours sur la nécessité de la constitutionnalisation et a protection de l'économie nationale pour lutter contre la corruption, le népotisme et le favoritisme, qui a, selon lui, affecté le rendement de l'économie nationale, a supprimé les compétences et les énergies des jeunes. Par ailleurs, il a salué la liberté des médias, qui a connu une ouverture remarquable à travers les chaines privées, en plus de l'émergence de journalistes qui méritent d'être soutenus par la création d'opportunités pour montrer leurs talents. «Ce qui laisse une empreinte dans l'histoire du journalisme pour les générations à venir, que ce soit dans le domaine de l'audiovisuel ou la presse écrite», a-t-il ajouté. Mohand Saïd a, toutefois, déploré le retour de la langue française dans la rédaction de documents officiels au lieu de la langue arabe, tout en appelant à la nécessité de préserver notre culture et notre identité, qui représentent l'originalité de la société algérienne. Concernant la controverse sur les quotidiens d'information nationaux qui ont face à la menace de fermeture, bien que certains d'entre eux ont été fermés, il a souligné que «c'est cela est dû à une position politique, donc, il est considéré comme une répression arbitraire de liberté de la presse qui est protégée par la Constitution, mais s'il est prouvé le contraire et qu'il est dû à des raisons commerciales, ces journaux doivent payer ses dettes le plus tôt possible», a-t-il signalé.




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