Algérie

Mohand Oussaïd dénonce l'utilisation de la religion dans le débat


Le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la Présidence de la République, Mohand Oussaïd Belaïd, a indiqué, ce mardi à Alger, que « soulever la question de la religion dans les débats est une provocation claire envers les sentiments des citoyens et citoyennes ».Lors d'une conférence de presse animée au siège de la Présidence de la République, le ministre conseiller, a, en effet, pointé du doigt « ces spécialistes qui sèment la zizanie et la discorde et qui veulent détourner l'attention sur l'instauration d'une véritable démocratie ».
Concernant la mouture de l'avant-projet de révision de la Constitution, Mohand Oussaïd Belaïd a fait état d'une possible prorogation, pour une durée raisonnable, de la campagne de débat, afin que la Constitution escomptée soit « le fruit d'un consensus national le plus large possible ».
À une question sur ce qui a été évoqué dans le communiqué de Soufiane Djilali (président de Jil Jadid) concernant sa demande de libération de certains détenus, le conférencier a précisé qu' Abdelmadjid Tebboune a « répondu à la demande du président de Jil Jadid et promis de l'étudier dans le cadre du plein et strict respect de ses pouvoirs constitutionnels et de son attachement total au respect de l'indépendance de la justice », en estimant que ceux qui boycottent le dialogue « assument leurs responsabilités ».
Au sujet de la situation sanitaire du pays, le porte-parole a affirmé que l'Etat veillait à « ne pas risquer » la vie des citoyens, tout en recherchant des "compromis" entre la relance de la vie économique et la lutte contre la pandémie de Covid-19, en précisant qu'il avait été décidé de commencer à préparer un plan d'action pour la phase post-Covid-19.
Répondant à une question sur la dernière initiative lancée par l'Egypte pour un cessez-le-feu en Libye, le porte-parole a soutenu que l'Algérie était favorable à toute initiative, quelle qu'en soit l'origine, visant à mettre un terme à l'effusion du sang des Libyens.
A ce propos, Oussaïd Belaïd a ajouté que l'Algérie "suit avec intérêt l'évolution des événements dans ce pays", en indiquant que "nous nous tenons à équidistance vis-à-vis de toutes les parties, car nous souhaitons nous acquitter du rôle de médiateur qui ?uvre à unir les belligérants sans pour autant prendre parti pour l'un contre l'autre, ou attendre d'autres développements de la situation militaire sur le terrain".

Rédaction Web
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