Algérie

Mohammedi Mohamed, producteur et exportateur d'huile d'olive " : Ma première exportation remonte à 2007 "



M. Mohammedi Mohamed est un opérateur économique versé dans la production et l'l'exportation de l'huile d'olive vers le marché canadien, depuis l'année 2007. Nous l'avons rencontré en marge de la journée d'information organisée, jeudi, au siège d'Algex (Alger), à l'occasion de la participation algérienne au salon international agroalimentaire (SIAL) qui se déroule à Montréal (Canada) du 9 au 11 mai prochain. Il compte, dit-il, participer à cette manifestation économique pour faire connaître davantage son produit et augmenter le volume de ses exportations qui se font par conteneurs. " J'ai déjà exporté l'huile d'olive vers le marché canadien sous l'appellation commerciale " Numidia " qui est très prisée là-bas, auprès de notre communauté algérienne notamment " a-t-il indiqué. M Mohammedi, est originaire de la localité de Draa El Mizan (Tizi ouzou). Il continue, depuis, à livrer un volume important d'huile d'olive dans ce marché nord-américain. Mais ce n'est pas facile l'aventure de l'exportation, tient-il à préciser, mettant l'accent sur des lourdeurs administratives et la paperasse exigées par l'administration et les banques. " Normalement les pouvoirs publics ne doivent pas nous demander beaucoup de papiers pour exporter et promouvoir les produits algériens à l'étranger " a-t-il ajouté, mettant en évidence les contraintes qu'il a rencontrées auprès notamment des banques. " Même si on fait rentrer des devises au pays, les banques trouvent des moyens de nous créer des problèmes " soutient-il, citant le cas de domiciliation de sa facture auprès d'une banque française de Tizi ouzou. Cette banque lui a occasionné, selon lui, un grand retard dans l'exportation de sa marchandise vers le Canada. Et pourtant il avait, dit-il, un registre de commerce de transformateur des olives en bonne et due forme. " On me dit que vous ne pouvez pas exporter avec ce registre. J'ai dû refaire le registre. Dans d'autres pays, avec un simple registre de commerce, on peut exporter le plus normalement du monde " explique-t-il avec insistance le parcours du combattant qu'il a dû traverser avant d'arriver au bout de sa peine. Pendant ce temps là, son fournisseur canadien attendait sa marchandise qui n'arrive pas ; alors qu'il l'a payée auprès de la banque en question. On lui signifie même, poursuit-il, une interdiction de domiciliation bancaire de la part de cette banque. La personne qui aurait fraudé avec cette banque porte en fait le même nom que lui " Mohammedi ". " Même si cette personne porte le même nom que moi, il y a le prénom, le numéro de la carte magnétique qui ne sont pas les mêmes et que la banque aurait dû prendre en considération pour séparer le bon grain de l'ivraie " explique l'exportateur de l'huile d'olive. C'est grâce à l'intervention, dit-il, de la chambre de l'industrie et du commerce (CACI) que ce problème d'homonyme est réglé. " Il y a quand même des gens patriotes qui aiment ce pays. " fait-il remarquer à la fin de l'entretien.


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