Algérie

Mohamed Saïd s'impatiente Agrément des nouveaux partis politiques



Mohamed Saïd s'impatiente                                    Agrément des nouveaux partis politiques
Le président du Parti pour la liberté et la justice (PLJ), Mohamed Saïd, appelle à accélérer la promulgation des projets de loi relatifs au régime électoral et aux partis afin de donner aux formations politiques, qui ont déposé des demandes d'agrément, le temps nécessaire à la préparation de leur participation aux législatives de 2012. Il a souligné, en effet, qu'il importait d'accélérer la promulgation de ces deux textes afin de "permettre aux partis de se préparer à ce rendez-vous électoral prévu dans quelques mois". Concernant le projet de loi sur les élections, qui est actuellement au niveau de l'APN, Mohamed Saïd a précisé que ce texte comportait des points "positifs" tels que la démission des ministres désireux de présenter leur candidature. Ce point consacre l'équité entre les candidats, a-t-il dit. Il a, également, cité l'interdiction du "nomadisme politique", soulignant la nécessité de mettre un terme à ce phénomène. "Qu'un candidat change de formation politique signifie qu'il ne respecte pas la volonté de ses électeurs et qu'il se rebelle contre le parti qui l'a plébiscité", a-t-il soutenu, ce qui est, a-t-il dit, "en contradiction avec les principes de démocratie et d'éthique". S'agissant du projet de loi relatif aux partis, le président du PLJ a indiqué qu'il prévoyait des facilitations non contenues dans la loi en vigueur mais qu'il était, toutefois, "rigoureux" sur d'autres aspects. Entre autres points positifs du nouveau texte, la réduction à 16 au lieu de 25 le nombre de wilayas auxquelles appartiennent les fondateurs appelés à tenir le congrès constitutif. Cependant, il durcit le volet relatif au déploiement national des partis dans le sens où il exige un minimum de 24 wilayas. A la question de savoir si son parti était prêt pour les prochaines législatives, Mohamed Saïd a indiqué que sa formation politique comptait participer à ce rendez-vous auquel elle se préparait depuis 2009, date du dépôt de la demande d'agrément qui, a-t-il précisé, "remplit toutes les conditions requises". En attendant l'obtention de l'agrément, le parti a installé des structures provisoires au niveau de 43 wilayas. Une assemblée générale des cadres du parti est prévue, vendredi et samedi prochains à Alger, pour l'examen des nouvelles lois et la préparation du congrès constitutif prévu début janvier 2012. Concernant la représentativité de la femme au sein des assemblées élues (1/3), Mohamed Saïd a précisé qu'il s'opposait au "système des quotas, la compétence étant le seul critère pris en considération". Il est difficile d'appliquer le taux cité, notamment dans les régions de l'intérieur, a-t-il indiqué, estimant que "la seule solution consiste à changer les mentalités, en consacrant la crédibilité au sein même des partis pour encourager la femme à investir le champ politique".
Le président du Parti pour la liberté et la justice (PLJ), Mohamed Saïd, appelle à accélérer la promulgation des projets de loi relatifs au régime électoral et aux partis afin de donner aux formations politiques, qui ont déposé des demandes d'agrément, le temps nécessaire à la préparation de leur participation aux législatives de 2012. Il a souligné, en effet, qu'il importait d'accélérer la promulgation de ces deux textes afin de "permettre aux partis de se préparer à ce rendez-vous électoral prévu dans quelques mois". Concernant le projet de loi sur les élections, qui est actuellement au niveau de l'APN, Mohamed Saïd a précisé que ce texte comportait des points "positifs" tels que la démission des ministres désireux de présenter leur candidature. Ce point consacre l'équité entre les candidats, a-t-il dit. Il a, également, cité l'interdiction du "nomadisme politique", soulignant la nécessité de mettre un terme à ce phénomène. "Qu'un candidat change de formation politique signifie qu'il ne respecte pas la volonté de ses électeurs et qu'il se rebelle contre le parti qui l'a plébiscité", a-t-il soutenu, ce qui est, a-t-il dit, "en contradiction avec les principes de démocratie et d'éthique". S'agissant du projet de loi relatif aux partis, le président du PLJ a indiqué qu'il prévoyait des facilitations non contenues dans la loi en vigueur mais qu'il était, toutefois, "rigoureux" sur d'autres aspects. Entre autres points positifs du nouveau texte, la réduction à 16 au lieu de 25 le nombre de wilayas auxquelles appartiennent les fondateurs appelés à tenir le congrès constitutif. Cependant, il durcit le volet relatif au déploiement national des partis dans le sens où il exige un minimum de 24 wilayas. A la question de savoir si son parti était prêt pour les prochaines législatives, Mohamed Saïd a indiqué que sa formation politique comptait participer à ce rendez-vous auquel elle se préparait depuis 2009, date du dépôt de la demande d'agrément qui, a-t-il précisé, "remplit toutes les conditions requises". En attendant l'obtention de l'agrément, le parti a installé des structures provisoires au niveau de 43 wilayas. Une assemblée générale des cadres du parti est prévue, vendredi et samedi prochains à Alger, pour l'examen des nouvelles lois et la préparation du congrès constitutif prévu début janvier 2012. Concernant la représentativité de la femme au sein des assemblées élues (1/3), Mohamed Saïd a précisé qu'il s'opposait au "système des quotas, la compétence étant le seul critère pris en considération". Il est difficile d'appliquer le taux cité, notamment dans les régions de l'intérieur, a-t-il indiqué, estimant que "la seule solution consiste à changer les mentalités, en consacrant la crédibilité au sein même des partis pour encourager la femme à investir le champ politique".


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