Mohamed Saïd : «Le pays ne peut pas être géré par un seul courant»

Se refusant toute «diatribe» qui ne soit pas pour favoriser l'essor du pays, il a toutefois critiqué des milieux, au sein et à  l'extérieur du pouvoir, qui refusent le changement et l'alternance. «Depuis 1962, le parti unique, qui préférait le monolithisme à  l'ouverture vers les autres mouvances, a récolté en 1988 des bains de sang. Les islamistes ont vainement tenté d'exclure de la vie politique tous ceux qui ne partageaient pas les mêmes convictions qu'eux. Ceux qui sont venus après n'ont pas tiré des enseignements des événements antérieurs», a-t-il expliqué. L'animateur du meeting a, par ailleurs, établi une relation de cause à  effet entre ces milieux qui refusent l'alternance et les problèmes dans lesquels patauge le pays. Les disparités sociales, l'absence de stratégie économique viable, la crise de confiance entre le citoyen et les structures de l'Etat n'en sont que les conséquences.