Algérie

Mohamed Saïd invite à une critique constructive COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE



Mohamed Saïd invite à une critique constructive COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE
Le journaliste professionnel doit rester libre et indépendant et ne dépendre que de sa conscience
Confrontés au blocage des sources, les journalistes souffrent le martyre pour accéder à l'information officielle.
Le ministre de la Communication, Mohamed Saïd, a invité les journalistes à adopter le principe de la critique constructive et à accompagner les efforts de développement à travers la sensibilisation de l'opinion publique. «Une responsabilité historique incombe au journaliste algérien, en termes d'accompagnement des efforts de développement et de sensibilisation de l'opinion publique quant à la gravité des événements qui surviennent autour de nous», a souligné le ministre lors de son passage à la Radio nationale Chaîne I.
Les journalistes souffrent le martyre pour avoir des sources d'information surtout lorsqu'il s'agit de la communication institutionnelle. Confronté aux multiples difficultés quotidiennes, à commencer par l'exigence des autorisations, des rendez-vous et des ordres de mission, «le journaliste algérien se doit également d'éclairer le gouvernement sur ses points faibles de manière objective et sereine sans verser dans l'alarmisme et d'accompagner le processus de développement en cours en mettant en avant les réalisations accomplies», a ajouté le ministre de la Communication.
En tout état de cause, le journaliste professionnel doit rester libre et indépendant et ne dépendre que de sa conscience qui porte sur l'intérêt général, qui est celui d'informer le citoyen loin de toute pression. Dans ce contexte, Mohamed Saïd revient sur l'impérative pratique de la critique constructive par le journaliste algérien, loin de toute vision dramatique qui va au-delà du pessimisme et de l'affolement de l'opinion publique nationale. «L'Algérie passe par une période d'évolution et de mutation», dit-il en ajoutant à l'adresse des journalistes qui «se doivent d'en faire ressortir les points positifs et pas seulement se lamenter sur les faiblesses de cette conjoncture difficile de
l'édification du pays».
Mohamed Saïd a, toutefois, reconnu que la presse est libre et diversifiée en Algérie, en témoigne l'existence des 130 titres, sans pour autant relever que «l'important réside dans la qualité et non pas dans le nombre, au point de réduire le journaliste à un simple agent qui vit dans la précarité, à commencer par l'absence de la carte de presse, une condition minimale pour l'assainissement de la situation».


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