Algérie

Mohamed Raouraoua, président de la FAF"Rira bien qui rira le dernier"



Mohamed Raouraoua, président de la FAF
À la fin de la rencontre, le capitaine de l'équipe nationale Madjid Bougherra était très remonté à l'encontre de l'arbitre zambien Janny Sikazwe. Et c'est à ce moment-là que le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, est venu vers lui pour le calmer après cette défaite, pour le moins que l'on puisse dire, provoquée par le referee zambien qui a accordé un penalty imaginaire. Le premier responsable de la haute instance fédérale a tenu à rassurer le capitaine des Verts en lui murmurant : "Calme-toi Madjid, rira bien qui rira le dernier. La qualification n'est pas encore tranchée. Ceux qui pensent que le Burkina Faso est déjà au Mondial se trompent lourdement. Il ne faut pas oublier qu'il y aura une seconde manche qui va se jouer en Algérie, de surcroît, dans notre pays. Donc, nous allons faire tout notre possible pour arracher la qualification pour le Mondial du Brésil. Il reste encore 90' de jeu. À nous de saisir cette chance pour offrir au peuple algérien cette qualification", a-t-il confié à son capitaine déjà hors de lui.Des déclarations, en tout cas, qui démontrent l'ambition du président de la FAF ainsi que les joueurs de vaincre le Burkina Faso le 19 novembre prochain au stade Tchaker.
D'ailleurs, même le capitaine des Verts, Madjid Bougherra, croit dur comme fer à cette qualification. Même frustré des décisions de l'arbitre, il estime que l'EN sera prête pour le rendez-vous du 19 novembre prochain. "Nous sommes frustrés car nous n'avons pas été battus par l'équipe du Burkina Faso, mais plutôt par l'arbitre", a martelé l'ex-joueur des Glasgow Rangers qui du reste, ne comprend toujours pas les décisions de l'arbitre zambien.
"Ce n'est pas normal d'accorder un second penalty au Burkina, alors que les mains de Belkalem étaient collées à son corps et en même temps fermer les yeux sur la faute commise sur Feghouli en pleine surface de réparation. Nous avons bien tenu face à des conditions climatiques très difficiles, nous avons réussi à marquer deux buts qui peuvent faire la différence au match retour. L'arbitre a tout fait pour nous faire perdre", fait-il savoir. Pour le défenseur international, "l'important désormais est d'oublier cette défaite et de se concentrer pour le match retour qui sera décisif. Maintenant, il faut oublier ce match et penser à se qualifier en Algérie. Nous avons largement les moyens de battre cette équipe du Burkina Faso et donner de la joie au peuple algérien", conclut-il.
Les joueurs : "C'est un arbitre acheté !"
L'équipe nationale de football n'a pas été en effet battue hier par son adversaire burkinabée mais bel et bien par l'arbitre zambien Sikazwe ; c'est lui le résultat de la défaite car sans lui les Verts avaient largement les moyens de ramener au moins le nul de Ouaga.
D'abord, il refuse un penalty flagrant à Feghouli alors qu'il y avait bel et bien contact avec un défenseur burkinabé au moment où Feghouli se dirigeait droit au but. En fin de match, il a accordé un penalty imaginaire au Burkina Faso alors que les images montrent bien que Belkalem avait la main collée au corps. Tout au long de la partie, il a usé d'un arbitrage vicieux distribuant des cartons aux Algériens à la moindre faute alors qu'il fermait les yeux sur celles de l'équipe adverse. C'est sûr, Sikazwe a choisi son camp et a décidé hier d'aider le Burkina Faso à gagner. Le capitaine Bouguerra n'a pas marché ses mots, il a parlé ouvertement d'un "arbitre acheté". "Je n'ai jamais vu cela sur les terrain de football c'est de la mascarade". Le coach Halilhodzic a raison aussi de pester contre l'arbitre. En fin de match il a été voir Sikaswe pour lui dire ce qu'il pense. pour Halilhodzic, l'arbitre a cassé la sélection algérienne.
S. L.
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