Le rideau est tombé, jeudi, sur les activités du Festival du film amazigh, qu'a abrité la wilaya de Tizi Ouzou du 17 au 22 décembre, avec la remise des prix aux lauréats de la 15e édition de ce rendez-vous avec le 7e art.La palme est revenue au film Le combat du c?ur, de Mohamed Rahal, originaire de Bechloul, dans la wilaya de Bouira, qui s'est imposé en tête du peloton, en décrochant l'Olivier d'or. Il s'agit d'un long métrage de 2h20 minutes, dont l'histoire traite d'un conflit de générations. Il a été tourné à Bouira, Tizi Ouzou, Béjaïa et Alger, avec la participation des comédiens Abdenour Azerradj, Abdenour Djaoui, Fares Rami, Fahima Djayette et Salim Miloudi. Ces deux derniers ont été également primés en s'imposant, respectivement, dans le concours de la meilleure interprétation féminine et la meilleure interprétation masculine. Dans la section Courts métrages, la première place est revenue à Mohamed Yargui, de Béjaïa, qui a pris part au festival avec une production intitulée Je te promets. Le trophée de la catégorie Documentaires a été attribué à Mustapha Boukertas, venu de Ghardaïa, pour son film Ithrane N'Lmulud, alors que Karim Belabed s'est imposé dans la première place dans la série Films d'animation, avec Inezra Mazal Anzer.Djamila Bounane s'est illustrée, pour sa part, dans la compétition pour le meilleur scénario, avec son texte Ledjarh Ur Nhelou. Le réalisateur du Combat du c?ur, Mohamed Rahal, a déclaré que «cette consécration est venue grâce aux efforts de toute une équipe qui a travaillé avec beaucoup d'abnégation. Je tiens d'ailleurs à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de notre film», a-t-il ajouté. Par ailleurs, dans son allocution de clôture, Farid Mahiout, commissaire du festival, a rappelé les objectifs de cet événement qui a enregistré, selon lui, une réussite remarquable.De son côté, la directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, Nabila Goumeziane, a estimé que «la production en langue amazigh devient de plus en plus importante dans les différents segments : cinéma, chant, littérature, comme nous l'avons vu à l'ouverture avec Lynda Koudeche, lauréate du prix Assia Djebar 2016, mais également le théâtre. A ce propos, mes félicitations à la coopérative Machahu, qui a remporté le Grand Prix du Festival du théâtre amazigh de Batna, et à Nouredine Aït Slimane, qui a décroché le Prix du meilleur texte», a-t-elle souligné. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould Ali El Hadi, qui a assisté à la clôture de cette manifestation, a mis l'accent sur «les acquis enregistrés dans le cadre de l'officialisation de la langue amazighe, qui consistent, selon lui, en une opportunité inouïe, afin de continuer à promouvoir davantage la culture amazighe dans toutes ses dimensions». Notons, par ailleurs, la présence du grand cinéaste algérien, Ahmed Rachedi.
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Posté Le : 24/12/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hafid Azzouzi
Source : www.elwatan.com