Mohamed Aziz Soumri, un Tunisien de 12 ans, visite pour la première fois l'Algérie. Très sage, ce garçon a été déclaré hémophile lorsqu'il a été frappé par ses amis à la crèche, lui occasionnant un gonflement au pied et des hématomes qui l'ont fait hospitaliser. «Ma mère croyait que c'était normal au début. Mais elle a fini par comprendre que ma maladie était spéciale et devait avoir une prise en charge sérieuse», nous dit cet enfant d'une voix calme avec son accent tunisien. Aziz passe en 7e année du cycle scolaire.
Il veut être médecin pour traiter les hémophiles à l'avenir. Pour sa part, la présidente de l'Association tunisienne des hémophiles, Amel Raïssi, cadre bancaire, mère d'une fille cadette et de 2 garçons hémophiles (18 et 10 ans) nous dit que son aîné vient de décrocher son baccalauréat. Elle a découvert la maladie de son premier bébé à l'âge de 8 mois lors d'une injection : «Je me suis documentée et je ne cessais de contacter des associations, comme l'Association française des hémophiles, qui m'a beaucoup aidée et orientée. Nous faisons des visites d'évaluation grâce auxquelles nous avons découvert d'autres pathologies liées à l'hémophilie».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S L
Source : www.infosoir.com