Mohamed Mebarki reconnaît «les insuffisances» enregistrées

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a rassuré hier,à Alger, les enseignants universitaires à propos de l'octroi de logements. «J'invite les établissements universitaires connaissant un retard dans la distribution des logements réalisés, à accélérer le rythme de leur travail», a-t-il indiqué. Et, dans le cas où il est fait recours au fichier national des bénéficiaires d'un logement, pour les besoins de vérification, «je vous informe que le ministère de l'Habitat donne la priorité à l'examen de vos demandes», a-t-il souligné lors d'une rencontre consacrée à l'évaluation de la rentrée universitaire 2014-2015.Le ministre a tenu également à défendre son secteur en affirmant que l'amélioration des conditions professionnelles et sociales des enseignants, des chercheurs et autres personnels, ainsi que l'amélioration des conditions d'étude et de vie de l'étudiant, «sont nos préoccupations fondamentales, du fait que cette question conditionne les projets de développement du secteur». Le premier responsable du secteur s'engage à maintenir le dialogue avec le partenaire social.«Nous ?uvrons, en collaboration avec nos partenaires sociaux, à étudier toutes les propositions qui favorisent l'amélioration des conditions de travail et de vie de la communauté universitaire, dans toute sa composante», a-t-il dit. Sur un volet relatif à l'évaluation de cette rentrée, M. Mebarki a indiqué que le nombre total des inscrits dans les différents cycles et filières de formation a atteint, cette année, 1 324 000 étudiants, après l'accès au mastère de près de 75% du nombre total des étudiants sortant du premier cycle.En dépit des efforts consentis pour réunir les conditions de réussite de cette rentrée, le ministre a reconnu que des «insuffisances» ont été enregistrées. «Malgré la réussite dans l'organisation de cette rentrée, des leçons restent à tirer», a-t-il souligné.Afin d'améliorer davantage le dispositif de la circulaire ministérielle relative à l'orientation, dira-t-il, «les conférences régionales doivent s'investir davantage dans la révision des circonscriptions géographiques d'inscriptions dans certaines spécialités, et ce, afin de prendre en charge le phénomène du déséquilibre dans la répartition des étudiants entre les établissements et les régions». Sur un autre plan relatif à l'organisation des enseignements, «il a été procédé, à la faveur de cette rentrée, à la mise en application d'un bon nombre de mesures que nous avons étudiées au cours de l'année dernière et qui sont arrivées à maturité», a précisé M. Mebarki.