Mohamed Henkouche 'Quand on est sage, on évite de dire ce genre de choses'

Mohamed Henkouche, l'entraîneur en chef du MCO, qualifiera de son côté la dernière sortie médiatique de Halilhodzic de 'pas vraiment sage'. 'Quand on est sage, on évite de dire ce genre de choses qui ne tiennent pas la route. Je me demande, d'ailleurs, sur quelle base scientifique ou conventionnelle, le sélectionneur national s'est appuyé pour généraliser et affirmer que le joueur algérien du championnat local n'a pas le niveau physique pour évoluer au niveau international ' Car, le bon sens voudrait que ce qui se fait à Oran ne soit pas forcément ce qui se fait à Sétif, à El-Harrach, à Béjaïa ou à Annaba ' Comment ose-t-il ainsi généraliser sans vraiment avoir eu à vérifier, d'une manière empirique et sur le terrain, ce qu'il a proféré devant les micros ' À ce que je sache, avant même que ce Halilhodzic ne vienne nous gratifier de sa théorie sur le physique de l'athlète, l'Algérie avait déjà fait ses preuves, non ' Alors, il ferait mieux de se garder de porter de tels jugements de valeur qui ne reposent sur aucun fondement crédible, surtout que le football de haut niveau existait en Algérie bien avant qu'il ne soit nommé sélectionneur' soulignait, sans se défaire de son coutumier sourire, l'ancien joueur des Girondins de Bordeaux et actuel driver des Rouge et Blanc d'El-Hamri.
Moulay Haddou mettra, enfin, un point d'honneur à rappeler à Vahid Halilhodzic, en guise d'irréfutable argument, que 'ce sont ces joueurs algériens qui l'ont battu et éliminés en quart de finale de la CAN 2010 en Angola, lorsqu'il était à la tête de la Côte d'Ivoire, au bout de 120 minutes d'un combat physique acharné'. 'Nous étions mieux préparés que ses joueurs puisqu'au bout du temps réglementaire et des prolongations, c'est nous, les Algériens, qui étions sortis vainqueurs. Physiquement, son équipe ivoirienne, en dépit d'avoir dans ses rangs des professionnels avérés qui évoluent dans les plus grands clubs du monde, n'a pu tenir le rythme face à nos joueurs. Ces mêmes produits de l'école algérienne qu'il qualifie aujourd'hui de mal préparés. Absurde, non ' Tout est dit donc, pas besoin d'en rajouter !' conclut l'ancien capitaine de l'équipe nationale.
R. B.