Algérie

Mohamed Hadef candidat



Mohamed Hadef candidat
Le président du Mouvement national d'espérance (MNE), Mohamed Hadef, a décidé de se porter candidat à l'élection présidentielle. C'est ce qu'il a annoncé, hier, à Alger, lors d'une conférence de presse. « Après mûre réflexion », il a pris la décision de participer à ce scrutin pour plusieurs motifs. D'abord, parce qu'il estime que l'élection présidentielle « intéresse tous les Algériens et toutes les forces nationales ont le droit de participer à cette consultation qui constitue un rendez-vous avec le peuple ». Il a affirmé, cependant, qu'il ne fera pas de la « figuration ou de la diversion », mais qu'il conçoit sa candidature comme « un acte patriotique sincère visant à faire avancer des propositions audacieuses et combattre la paupérisation globale de notre pays ». Elle n'est pas non plus une « guerre » contre un autre candidat. « C'est la candidature d'un homme qui a de profondes convictions, déterminé à combattre le chômage, l'exclusion, l'injustice et le mépris », a-t-il indiqué. M. Hadef a précisé qu'il a beaucoup de considération pour Abdelaziz Bouteflika et ne s'oppose pas à sa candidature à un quatrième mandat. « Chacun est libre de le soutenir ou de le combattre. Nous respectons l'homme, sa noble fonction. Nous apprécions sa personnalité à sa juste valeur. Nous sommes solidaires avec tout candidat résolu à prendre des initiatives politiques significatives pour le renouveau de la nation et pour sortir notre pays des fausses solutions », a-t-il souligné. En analysant la scène politique nationale, le conférencier a indiqué que certains candidats sortent « des caves ou des greniers ». « J'ai décidé de prendre part au prochain scrutin pour casser le monopole et parce que je ne veux pas être un spectateur ou un supporter », a-t-il déclaré. Un candidat présidentiable doit remplir, selon lui, trois conditions : « Avoir une vision d'avenir, des vertus et de l'audace dans la prise de décisions ». Seulement, enchaîne-t-il, « il faut que tous les candidats soient égaux, et que l'Etat soit impartial et les médias neutres ». Car, à ses yeux, l'Algérie est dans une situation « complexe » et devant un choix politique crucial. « Le prochain président de la République doit être à la hauteur des attentes légitimes du peuple », dira-t-il.




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