Il est des militants qui vous font aimer la politique, peu importe la couleur.C'est le cas de Mohamed Bouabdelli, parmi les jeunes membres fondateurs du RND à une époque où la préoccupation principale pour certains jeunes était de sauver l'Etat. Après sa disparition il y a quatre ans, en avril 2012, quelques-uns de ses amis ont tenu à lui rendre hommage lors d'une réception organisée, dimanche à Gambetta, à l'initiative de Hamid Bentria, cadre du parti.Le hasard a voulu que Chihab, porte parole du RND, soit à Oran dans un cadre lié à la célébration du 1er Mai et a donc pu assister à cette rencontre commémorative organisée sans arrière- pensées politiques, car le personnage était connu pour sa bienséance et on ne lui connaissait donc pas d'ennemis. Ouvert au dialogue et aux critiques formulées à l'égard de son parti à Oran, il avait cette bonhomie qui détendait l'atmosphère des débats. Ingénieur en électronique diplômé de l'USTO en 1996, c'est avec l'organisation estudiantine UGEA qu'il entrera en politique dès 1993 et c'est tout aussi naturellement qu'il se retrouvera parmi les premiers militants du parti, dirigé à l'époque par Abdelkader Bensalah. Après un apprentissage douloureux dans une période difficile, il sera élu à l'APW pour deux mandats à partir des élections locales de 2002.Mohamed Bouabdelli, connu pour son intégrité, est issu de la famille qui a fondé la zaouïa Bouabdelli de Béthioua.Il est, malgré quelques déconvenues, resté fidèle à son parti. Les témoignages exprimés par les militants présents étaient unanimes à souligner que même si nul n'est parfait, ce sont ses qualités qui prenaient à chaque fois le dessus.
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Posté Le : 03/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel Benachour
Source : www.elwatan.com