Je suis consterné par la condamnation de mes confrères d?El Watan, Omar Belhouchet et Chawki Amari et je leur témoigne, ici, ma totale sympathie. Le verdict de Jijel, tout comme la récente condamnation du directeur d?Echourouk à un an de prison sur plainte? de Kadhafi, est une bien triste nouvelle pour notre corporation : le pouvoir vient de nous signifier, à l?approche de la présidentielle, qu?il mettait fin au factice pacte de paix avec la presse et qu?il entamait le retour aux hostilités. Devant cette répression qui se profile, notre presse est plus fragile et plus seule que jamais. Il nous faut d?urgence un réflexe unitaire afin de rebâtir les citadelles de défense de la profession, une véritable union des éditeurs, un syndicat des journalistes et, surtout, lancer des ponts en direction de la société. Puisse cette mésaventure d?Omar Belhouchet et Chawki Amari servir à ce déclic salutaire. Mohamed Benchicou. Directeur du quotidien Le Matin (Algérie) suspendu depuis 2004
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Posté Le : 06/03/2008
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com