Algérie

Mohamed Aïssa dénonce les courants religieux qui font du prosélytisme



Mohamed Aïssa dénonce les courants religieux qui font du prosélytisme
La salle de conférences de la maison de la culture Abdelmadjid-Chaffaï à Guelma a abrité, hier, l'ouverture du colloque national de l'apprentissage du Coran en présence du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, de centaines d'invités, de chercheurs, d'universitaires, d'ulémas... D'emblée, le représentant du gouvernement dresse un état des lieux objectif de son secteur, rend hommage à la presse qui joue un rôle primordial dans la défense de l'islam qui se démarque du radicalisme prôné par des barbares qui utilisent cette religion à des fins politiques en commettant des actes immondes. Il poursuit : "L'Algérie a résisté à la décennie noire, aux terroristes qui se targuent d'être des musulmans et se livrent à des luttes fratricides qui ont occasionné de lourdes pertes humaines. Ghardaïa a longtemps souffert de cette guerre fratricide orchestrée par des officines étrangères. Notre pays a résisté au Printemps arabe en coordination avec les forces vives de la nation. L'Algérie rejette catégoriquement l'instauration d'un nouveau système de religiosité étranger à notre culture et à notre héritage. J'invite le collège d'universitaires et de chercheurs de ce colloque à formuler des recommandations visant à contrecarrer ces radicaux qui véhiculent des courants alarmants et faux." Le ministre rappelle que, sur instruction du président de la République, son département s'attelle à faire rempart à ces idées rétrogrades et opte pour un islam ancestral, qui est celui de la modération, du vivre-ensemble, de la coexistence et surtout del'école sunnite.Il explique que le danger vient du prosélytisme qui émane des officines hébergées dans le monde arabo-musulman. Reguia Bousnane, professeur à l'université Emir-Abdelkader à Constantine, abodera, quant à lui, le thème "Le discours religieux à travers les organes de presse".HAMID BAALI


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