Mohamed Abbou dédicace son ouvrage au Sila

«Art et regard» tel est l'intitulé du dernier livre de Mohamed Abbou, publié aux éditions El Hikma. A l'occasion de la tenue de la 18e édition du Sila, il a dédicacé son beau livre devant une assistance fort nombreuse.Après «Mythe et héritage», l'ancien ministre de la Communication, Mohamed Abbou, récidive dans la publication. Mais cette fois-ci, il présente un beau coloré livre, dédié à certaines grandes figures de la peinture algérienne. Proposé simultanément en langue française et en langue arabe, «Art et Regard» se veut un hommage appuyé à quelques artistes peintres algériens que l'auteur a eu le privilège de rencontrer au cours de sa longue carrière professionnalisme. Bien que ne les ayant pas tous connus, les artistes peintres algériens disparus occupent également une place de choix. Dans l'avant-propos de ce beau livre, Mohamed Abbou explique que «n'ayant aucune compétence en matière d'art plastique, je n'ai jamais nourri l'ambition d'en faire un jour l'objet d'un écrit. Cependant le regard est attiré par le curieux, l'insolite ou tout simplement l'inhabituel, il est parfois retenu par le singulier, l'ostentatoire mais il est rarement fasciné par la manifestation du génie, et que cela arrive c'est un exceptionnel moment de bonheur. Cette fascination si précieuse car imprévue et sans cause, j'ai voulu retenir, en fonder un souvenir, m'y réfugier lorsque la laideur autour de moi devient agressive». Au détour d'une lecture des plus agréables, l'oeil se délecte au détour d'une toile donnée, rehaussée d'un texte précis. A titre d'exemple, dans la partie consacrée à l'artiste peintre et miniaturiste Mohamed Racim, Mohamed Abbou dans son intitulé «Mohamed Abbou», le détail rimé, écrit : «Quand le talent s'éprend de la mémoire, le passé dépasse le vécu en présence et l'histoire devient un espace d'inspiration». La citation en question est suivie d'un long argumentaire où des émotions sincères sont à l'honneur. Pour M'Hamed Issiakhem, il définit ce dernier comme «les ailes du beau». «Issiakhem, explique-t-il, est un nom, une mélodie qui invite l'imagination à planer comme un cheval ailé au dessus d'une toile cotonneuse à la rencontre de l'ébloui». L'auteur nous explique en marge de sa vente-dédicace que dans la littérature «Art et Regard» est un beau livre qui a été réalisé par un admirateur des arts plastiques. «A l'occasion d'événements culturels, des expositions, des rencontres et des acquisitions de tableaux, j'ai ressenti de grands moments d'émotion. Ce sont ces émotions et ces sensations que j'ai voulu immortaliser pour ne pas les garder pour moi, mais essayer de les partager avec les autres. C'est une façon de remercier tous ces grands artistes de nous donner de la joie et du bonheur. Autant de joie et autant de choses très belles dans un monde qui n'est pas toujours beau. Lorsqu'on a besoin de se réfugier un peu dans quelque chose de plus sensuel et de reposant pour les yeux, l'âme et l'esprit, on se réfugie systématiquement dans ces oeuvres-là. En conclusion, je dirai que ce n'est pas un choix, mais un hasard dans les rencontres qui a fait que j'ai dressé une liste et puis j'ai composé un certain nombre de textes que je publie, confie-til.