Sidi Brahim, une petite bourgade d’une cinquantaine de familles, est confrontée depuis belle lurette à l’enclavement et au dénuement. Sans téléphone fixe ni mobile, le quotidien des habitants n’a connu aucune amélioration, à part un nouveau forage destiné à l’eau potable. Avec une couverture médicale très aléatoire, ils ne cessent d’interpeller les autorités concernées pour remédier quelque peu à leur déplorable situation sociale. Dans ce hameau oublié, situé au milieu de nulle part, éloigné d’une quarantaine de kilomètres de Moghrar, les jeunes, chômeurs et soucieux, cherchent désespérément un débouché pour se fixer et assurer leur avenir. Des jeunes, désireux de se lancer dans l’agriculture et l’élevage n’ont pas trouvé, nous disent-ils, une oreille attentive. Par ailleurs, cette localité à vocation agropastorale a été exposée à de graves intempéries. Plusieurs parcelles agricoles ont été complètement emportées. Malgré ce désastre encouru, aucun soutien de l’Etat n’a été fourni et, ce, semble-t-il, contrairement à certaines localités touchées par le sinistre.
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Posté Le : 26/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : D. Smaili
Source : www.elwatan.com