Attirés par des perspectives plus alléchantes et afin de faire évoluer leur carrière, les cadres n’hésitent plus à faire des infidélités à leur employeur en consultant les offres d’emploi. Dans un tel contexte, d’incertitude des marchés et de rareté de compétence (vagues massives de départs en retraite, exode des cerveaux, etc.), la lutte contre la fuite des compétences devient stratégique .Repourvoir les postes qui se libèrent est plus difficile. Les entreprises doivent prévoir des effectifs de réserve, prêts à reprendre les postes essentiels de l’entreprise en cas de départ de leur titulaire, autrement dit « gérer la relève ».et pourquoi pas de son marché de travail interne. Ainsi la mobilité interne s’avère «parfois la seule qui permette de faire face aux évolutions de l’entreprise qui peut alors poursuivre son activité sans avoir à renouveler une trop grande partie de son personnel, et qui peut se doter en interne de compétences non disponibles en externe » (Dany, 1997, p.168), l’entreprise devrait investir en leurs ressources humaines, et tirer avantage de leur marché interne de travail, à condition d’avoir des ressources humaines flexibles, adaptables et mobiles. Nous émettons l’hypothèse que les entreprises encouragent la mobilité et la polyvalence car ce mode de management et d’allocation des ressources leur procure des ressources supplémentaires et les obligent à développer leurs compétences managériales, autrement dit ce mode de management est créateur de véritables systèmes de ressources. On se posera ainsi les questions suivantes :
La mobilité interne permet-elle d’offrir plus de sécurité en matière d’emploi ? Favorise-elle la fidélisation et l’attachement des salariés envers leurs entreprises ?
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Posté Le : 07/09/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Fala-ouyahia Zoubida
Source : Revue algérienne d'économie et gestion Volume 6, Numéro 2, Pages 141-165