Algérie

Mobilisation des pays producteurs de pétrole et licenciements dans les



Mobilisation des pays producteurs de pétrole et licenciements dans les
Ainsi, les deux principaux pétroles de référence semblent bien partis pour terminer une semaine agitée sur une hausse de l'ordre de 7%. Hier, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril prenait 1,9% à 60,5 dollars, le WTI américain d'échéance mars suivant de 1,6% à 52 dollars.La conclusion d'un accord de cessez-le-feu entre l'Ukraine et les séparatistes pro-russes, dont l'entrée en vigueur est prévue dimanche, soutient toujours le cours du pétrole : grosso modo, les barils se sont repris hier d'environ 5%, effaçant ainsi leur hausse de la veille. Cette reprise n'est donc pas remise en cause aujourd'hui.Le regain d'appétit pour le risque suscité par le relatif optimisme qui règne sur les marchés ces derniers jours porte aussi le cours du brut.Pour les analystes Matières premières de Commerzbank, «la vigueur des prix du pétrole est déroutante, étant donné l'excédent considérable d'offres qui pèse sur le marché, comme en témoignent la croissance rapide des stocks américains».Facteur explicatif de la hausse : l'anticipation d'une moindre croissance de la part des extractions américaines, après les reculs sensibles du nombre de forages en activité.Commerzbank rappelle aussi les propos récemment tenus par le patron de Shell, Ben van Beurden, selon lesquels si les dépenses d'exploration continuent à chuter à la vitesse actuelle, l'offre de brut ne pourra suivre l'évolution de la demande aux cours actuels. Le marché du brut pourrait alors se tendre rapidement.Prudence cependant, M. Van Beurden ayant aussi indiqué que la reprise anticipée du prix du baril pourrait prendre plus de temps que prévu, si la production américaine de pétrole de schiste résistait à la chute des cours.À suivre : le désormais très suivi décompte des forages actifs en Amérique du Nord que publie Baker Hughes chaque semaine. Il sera dévoilé ce soir en fin de séance à Wall Street.Jeudi passé, la Russie, le Venezuela et l'Equateur ont discuté à Moscou des moyens de stabiliser les cours du pétrole, dont la chute plombe leurs finances, a indiqué le ministère russe de l'Energie.Le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak a reçu les ministres des Affaires étrangères vénézuélien, Delcy Rodriguez, et équatorien, Ricardo Patiño, ainsi que le ministre vénézuélien du Pétrole, Asdrubal Chavez, et le ministre équatorien des Ressources naturelles, Pedro Merizalde.Ils ont discuté de la situation des cours du pétrole sur les marchés internationaux et des moyens de la stabiliser, a précisé le ministère dans un communiqué. Ils ont relevé le caractère positif de leur coopération et exprimé l'espoir de renforcer leurs relations, est-il ajouté.Ces trois pays sont très dépendants des revenus pétroliers et pâtissent donc fortement de la chute de 50% des cours de l'or noir depuis l'été dernier.Le Venezuela et l'Equateur, membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), se sont prononcés en faveur d'une réduction de la production du cartel lors de sa dernière réunion en novembre.De leurs côtés, Tayeb Louh et Youcef Yousfi, en leurs qualités d'envoyé spéciaux du Président Bouteflika, continuaient leurs contacts avec les responsables énergétiques des pays producteurs de pétrole.C'est dans ce contexte que le Groupe pétrolier Total, à l'instar des grands groupes pétroliers, a annoncé, par la voix de son directeur général, Patrick Pouyanné, une restructuration complète de son activité de raffinage en 2015. «L'année 2014 a vu fondre le prix de son principal produit, le pétrole, dont le prix du baril est passé de 110 à 55 dollars», explique l'Express. 2 000 suppressions de postes dans le monde sont annoncées, essentiellement par le gel des embauches et les départs volontaires. Une situation qui a tendance à se généraliser et qui risque de pénaliser la croissance mondiale.A. E.




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