Ça a tourné court à Aïn Témouchent
« Tu viens à la moudahara ? De quelle manifestation s'agit-il ? Mardi, contre le terrorisme et pour la Moussalaha ! Ah tu parles de la massira. » Cet échange entre deux fonctionnaires au sein d'une administration à propos de la marche organisée hier en dit long par la sémantique de la terminologie employée. Un autre échange à la fin de la manifestation en dit tout aussi long. C'était lorsque les « marcheurs » arrivèrent sur la place du 9 décembre où ils devaient entendre lecture de la motion de dénonciation et de soutien. Pendant près d'une demi-heure, le millier de personnes rassemblé attendit en vain pour se disperser en voyant la tribune en face se vider. Passe un des organisateurs déclarés, un membre de la « société civile ». Lorsqu'on lui pose la question de savoir pourquoi la manifestation a tourné court, il rétorque que l'administration a oublié de fournir la sono. « Nous, on a fait notre travail en mobilisant les gens ! », dit-il. Et lorsqu'on lui fait observer que c'est loin d?être la vérité parce que c'est l'administration qui en a été la cheville ouvrière, il s'esquive.
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Posté Le : 18/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Kali
Source : www.elwatan.com