Algérie

Mobilis dénonce des violations de la réglementation


Mobilis dénonce des violations de la réglementation
Le lancement de la 3G depuis quelques jours en Algérie passe mal. L'opérateur de téléphonie mobile Mobilis, filiale d'Algérie Télécom, accuse Ooredoo (ex-Nedjma), sans le nommer, d'avoir violé la réglementation en vigueur.«Mobilis se voit très inquiet de la situation inédite et très critique que connaît le tournant technologique important dans notre pays, causée par un opérateur sur le marché en violant des dispositions réglementaires régissant la commercialisation de la technologie de 3e génération en Algérie, tout en exprimant notre étonnement, que malgré nos diverses dénonciations et le constat avéré sur le terrain, ces pratiques perdurent encore. Nous pensons que des lignes rouges viennent d'être franchies», souligne Mobilis dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction. Et d'ajouter : «Dès le premier jour, cet opérateur à court d'innovation, dans l'incapacité de fournir une solution technique fiable, moyennant un investissement qui aurait dû être consenti, a bafoué la réglementation régissant la commercialisation des offres 3G, en transgressant, au vu et au su de tout le monde, le dispositif réglementaire, instauré par les autorités publiques devant garantir la transparence et une concurrence loyale et saine, et ce, en s'octroyant des avantages illégaux.»Plus explicite, le communiqué de Mobilis souligne que «cet opérateur commercialise ses offres 3G à travers le web, ce qui représente une infraction flagrante aux dispositions de l'article 02 de la décision n°91/PC/ARPT du 11 décembre 2013, qui conditionne la souscription à une ligne téléphonique mobile 3G, par la présence personnelle et physique du souscripteur au niveau des agences et points de vente agréés».D'après Mobilis, «ce même opérateur transgresse également l'article 03 de cette même décision ainsi que les textes réglementaires édictés par l'ARPT et les dispositions réglementaires du décret portant attribution de la licence 3G (cahier des charges), en utilisant des numéros 2G, pour la commercialisation des services 3G». Face à cette situation, Mobilis affirme qu'il se «trouve dans l'obligation de saisir le Conseil de la concurrence et de réunir son conseil d'administration pour une séance extraordinaire afin d'examiner cette situation inquiétante et prendre les dispositions qui garantissent les intérêts du propriétaire et de ses clients».Cet opérateur public appelle le gendarme des télécoms à «une prise diligente des dispositions nécessaires pour mettre fin à cette situation de non-droit». Dans un autre registre, le président de l'ARPT, Mohamed Toufik Bessaï, a annoncé hier que la téléphonie mobile passera à une numérotation unique 2G et 3G++ à compter du mois d'octobre 2014. «Nous sommes engagés, à moyen terme, à venir à bout de cette question en offrant à l'usager un numéro unique», a rapporté l'agence APS, citant M. Bessaï.


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