MOB

Comme prévu, la deuxième séance d'entraînement a eu lieu avant-hier après-midi au stade de l'UMA en présence de presque tous les joueurs. Le fait marquant de cette première séance, c'est la présence en force des supporters et des anciens joueurs. Ils étaient environ quelques 200 à assister au travail, qui tenaient à apporter leur soutien absolu aux joueurs. Les fans béjaouis et quelques anciens joueurs voulaient remonter le moral à leur équipe et la motiver à terminer la saison en force. Ils ont eu une longue discussion avec tous les joueurs et les membres du staff technique. Ce geste a touché le groupe qui ne s'attendait pas à un tel accueil après la défaite face à Relizane. Les supporters du MOB ont, de nouveau, prouvé leur civisme et leur amour au club. Chapeau bas pour les Crabes.Ils étaient subjugués par la réaction de leurs fansAlors qu'ils redoutaient cette reprise aux entraînements, lorsque l'on sait ce que représente une contre-performance et de surcroît contre Relizane. Boussâada et ses joueurs redoutaient la réaction de leurs supporters. Ils s'attendaient même au pire. Toutefois, grande était leur surprise en voyant les Crabes leur réserver cet accueil chaleureux. Ils étaient même subjugués par cette réaction qui atteste le sens de civisme des supporters mobistes.«Relevez-vous, on est derrière vous»Les plus sages des supporters mobistes, ceux qui étaient présents mardi dernier dans la soirée au stade de l'UMA, à l'occasion de la seconde séance, ont exprimé leur solidarité et leur total soutien aux joueurs et à l'entraîneur. «Nous sommes venus barrer la route à ceux qui veulent nuire au MOB. Perdre un match, n'est pas la fin du monde. Nous avons une composante en pleine reconstruction. Laissons le coach faire son travail», ont déclaré les supporters béjaouis.«Le maintien est toujours possible vous devez relever le défi»Tout en incitant les joueurs à fournir les efforts nécessaires sur le terrain, il leur a demandé de croire en leurs qualités, lorsque l'on sait que la majorité d'entre eux jouissent d'un bon capital expérience. Un atout que les joueurs peuvent faire valoir, que cela soit dans ce match face à la JSK et la suite du parcours aussi : «On sait bien qu'on est dans une mauvaise posture, mais il faut toujours rester optimiste. Il reste encore 33 points à prendre alors, on vous demande de relever le défi et faire de votre mieux pour sauver notre cher club». «Soyez des hommes et battez la JSK !»Les anciens joueurs et les supporters ont évoqué aussi le match de ce vendredi contre la JSK: «On ne va tout de même pas vous dire ce qui vous attend ce vendredi. C'est un match difficile face à un adversaire qui n'est plus à présenter. Le fait d'évoluer à huis clos ne constitue pas forcément un handicap, et vous avez les moyens de gagner cette partie et nous rendre enfin le sourire et celui des milliers des fans qui vous attendent. Vendredi, nous allons jouer un match capital, et si vous voulez être heureux et quitter le terrain avec la joie, battez donc la JSK.»-Déclarations des anciens joueurs : Hafid Châalal : «La situation est vraiment critique, mais vous pouvez réagir» L'un des anciens joueurs présent avant-hier au stade, Hafid Châalal a décidé de prendre la parole et s'adresser aux joueurs pour leur demander de faire des sacrifices pour sortir le club de cette mauvaise passe : «Pour tout vous dire, la situation est critique. Nous n'avons plus d'autre choix que de gagner ce derby et récolter le maximum de points. Nous avons presque le couteau sous la gorge. Plus aucune excuse ne s'offre à nous. On a un match capital à jouer ce vendredi, il faut le gagner, un point c'est tout !»Djeloul Meddas : «Certains actionnaires sont responsables, mais on doit tous s'unir pour le moment» De son côté, Djeloul Meddas a tenu aussi à motiver les joueurs pour le reste du parcours tout en évoquant le rôle négatif de certains actionnaires qui n'ont pas fait ce qu'il fallait faire pour éviter ce scénario catastrophique : «Je pense que l'heure est à la mobilisation. Certes, on est dos au mur et nous sommes en train de vivre des instants très difficiles, mais je pense que c'est le moment de nous unir afin de sortir de cette situation. Certains actionnaires sont responsables de ce qui se passe actuellement, mais on doit oublier tout cela pour le moment car l'intérêt du MOB passe avant tout». Chawki Mebarki : «Il faut garder l'espoir et lutter jusqu'à l'ultime journée» Chagriné par la situation que traverse le MOB, Chawki Mebarki reconnaît que l'équipe n'a pas de chance depuis un moment, mais il a tenu à exhorter les joueurs à se battre encore et toujours : «Personne n'apprécie cette situation, c'est pourquoi vous devez faire le maximum pour redresser la barre lors des prochaines échéances. Il n'y a que vous qui puissiez sauver cette équipe et personne d'autre ne pourra le faire à votre place. Nous n'allons pas abdiquer et tout remettre en cause. C'est justement dans ces moments difficiles que le groupe doit rester soudé et solidaire».-Messâadia : «On doit sortir le club de cette crise»Après, c'était autour des joueurs de prendre la parole et de s'exprimer. Messâadia a tenu lui aussi à rassurer les supporters et les anciens joueurs que le groupe fera de son mieux pour sauver cette équipe : «Le MOB se trouve à la dernière place du classement, mais cela ne doit pas rester ainsi. Aucunement. Au contraire, on doit réagir avant qu'il ne soit trop tard. On doit mettre la main dans la main pour retrouver le chemin des victoires à partir de ce vendredi et sortir le club de cette mauvaise passe.»Rahal : «Il y a des moments où nous avions senti que nous étions délaissés, mais ce n'est pas une raison pour lâcher le club»À l'image de ses coéquipiers, Fawzi Rahal a décidé de parler aussi. À cet effet, il dira : «Je vous mentirai si je vous dis que les joueurs ont digéré ces derniers échecs. Ils sont toujours affectés et peinés. Ce n'est pas nouveau chez les Crabes qui nous ont toujours soutenus et je les remercie pour leur apport. Le soutien des fans et la présence des anciens joueurs nous ont remonté le moral car je ne vous cache pas qu'il y a des moments où nous étions presque seuls contre tous. Toutefois, on doit juste se concentrer sur notre travail pour trouver une solution et quitter cette dernière place le plus vite possible.»