Algérie

Mme Samia Ghali, sénateur-maire et vice-présidente Marseille Provence Métropole nous écrit



Faisant suite à un article publié dans l'édition du 10 février du journal El Watan, je tenais à rectifier les propos que l'on me fait tenir concernant la question de la succession du président Bouteflika.Le président Bouteflika a reçu, dimanche 8 février, en audience, le président du Conseil général des Bouches-du-Rhônes, Jean Noël Guérini. J'ai été très honorée de faire partie de la délégation qui a pu être présente à cette rencontre.A aucun moment, il n'a été question de l'éventuelle succession du président Bouteflika, notamment en vue des prochaines élections présidentielles du 9 avril prochain. Le président algérien nous a fait partager la vision qu'il avait pour l'avenir de l'Algérie, mais cela ne se rapportait aucunement à un futur ni proche, ni immédiat. Il est bien normal qu'un chef d'Etat ait une ambition pour son pays au travers des générations futures qui continueront à dévélopper l'Algérie et s'inscriront dans le sillage de leurs prédécesseurs. Il est fort regrettable que l'article du 10 février sème le trouble en tirant de leur contexte des propos échangés lors d'une discussion qui mettait en perspective historique une réflexion politique, économique et sociale d'un chef d'Etat. Je déplore le procédé de la confusion des genres. Je terminerais en rappelant, comme je l'ai déjà dit lors de ma précédente interview, que la décision du président Bouteflika de se présenter ou non aux prochaines élections n'appatient qu'à lui et n'a jamais été, à aucun moment de près ou de loin, l'objet de la discussion avec la délégation invitée dont je faisais partie.La réponse d'El WatanNos lecteurs doivent savoir qu'avant la rédaction de notre article intitulé « Les confidences de Bouteflika » nous avons pris le soin, le lundi 9 février à 16h23, de contacter Mme Samia Ghali, sénatrice PS des Bouches-du-Rhône. La conversation téléphonique, qui a duré une dizaine de minutes, avait pour objet de confirmer ou d'infirmer les propos tenus par Mme Ghali à un journaliste de l'Agence France presse (AFP) concernant l'audience que le chef d'Etat algérien avait accordée la veille au président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, audience à laquelle avait assisté Mme Ghali. Dans cette dépêche de l'AFP, tombée sur le fil dimanche à 22h50, Mme Ghali évoquait la succession de Bouteflika ainsi que des « pistes » que celui-ci aurait données sur cette succession. Nous avons donc posé trois questions à Mme Ghali : Bouteflika a-t-il réellement parlé de sa succession ' A-t-il évoqué le nom ou les noms de son éventuel successeur ' S'est-il prononcé sur sa candidature à l'élection présidentielle d'avril 2009 ' Les réponses de Mme la sénatrice ont été fidèlement rapportées dans notre édition de mardi 10 février. Que cela soit très clair : il n'y a eu ni falsification ni manipulation, encore moins confusion des genres. Pour preuve, Mme Ghali a tenu les mêmes propos ou presque au journaliste de l'AFP. Mieux, la même dépêche a été largement reprise par le site internet Tout sur l'Algérie (TSA) le soir même sous le titre « Algérie : Bouteflika évoque sa succession devant le président du conseil général des Bouches-du-Rhônes et donne des pistes ». L'article de TSA est toujours en ligne sur le site de cette publication. Pourquoi Mme Ghali s'empresse-t-elle de démentir ce qu'elle a déclaré à El Watan sans adresser de démenti à l'AFP et à TSA ' Aurait-elle reçu des pressions pour revenir sur ses propos ' El Watan Extrait de la dépêche de l'AFP du dimanche 9 février, 22h50« (') Concernant l'éventuelle candidature à sa réélection de M. Bouteflika, Samia Ghali, sénatrice PS des Bouches-du-Rhône, présente à la rencontre, a indiqué à l'AFP qu'elle pensait 'que c'est quelqu'un qui est en train de préparer sa succession'. Elle a ajouté que M. Bouteflika avait « donné des pistes ('). »  >   


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