Algérie

Mme Nouria Yamina Zerhouni en visite de travail et d'inspection à Chlef



Mme Nouria Yamina Zerhouni en visite de travail et d'inspection à Chlef
Lors des 2es Assises du tourisme organisées le 14 avril 2014 à Alger, l'ex-ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Benmeradi, a fait le constat qu'en 1978, l'Algérie disposait de 18 000 lits, alors que 35 ans plus tard, elle dispose de la même capacité d'accueil dans les structures publiques.Certes, le potentiel naturel existe, mais il demeure tributaire de la capacité des spécialistes en la matière à transformer ce potentiel en produits touristiques de qualité qui puisse attirer touristes locaux et étrangers. Le problème réside non seulement dans cette capacité de transformer mais aussi dans la disponibilité et l'aménagement des assiettes foncières. Le foncier, C ?est l ?un des obstacles majeurs à l ?investissement dans le secteur touristique. Le manque de foncier touristique prend des proportions inquiétantes. Ce qui a poussé certains investisseurs à exploiter le foncier agricole au détriment de leurs propres intérêts et sous prétexte de l'investissement touristique. Pour toutes ces raisons, la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mme Nouria Yamina Zerhouni, a lancé un appel aussi bien aux responsables qu'aux investisseurs particuliers afin de se destiner au foncier inexploité. La ministre a haussé le ton quant à l'exploitation des terres agricoles à des fins touristiques. « L'avis du ministère de l'Agriculture est très important dans le choix de terrains destinés à l'investissement touristique. Quand il s'agit des terres dont la propriété revient à des particuliers, nous procédons à l'expropriation de ce foncier pour intérêt public », a indiqué la ministre lors de sa visite de travail, lundi dernier dans la wilaya de Chlef. Il faut rappeler que c'est la deuxième visite en l'espace de cinq mois, la dernière en date remontant au 1er juin 2014. Ainsi, la ministre accorde une importance considérable à son secteur dans la wilaya de Chlef, notamment dans le littoral. Ce dernier qui s'étale sur 129 km de côte est considéré comme un atout majeur et un potentiel touristique important et qui, malheureusement, connaît un manque flagrant en matière d'infrastructure touristique. Trois zones d'extension touristique (ZET) ont fait l'objet du coup d'envoi du lancement des travaux d'aménagement. Sachant que le parachèvement des procédures administratives de ces trois zones a pris plusieurs mois. Les trois ZET dont la superficie totale est estimée à 55 ha, se situent à Beni Haoua (100 km au nord-est de Chlef), Aïn Hemmadi dans la daïra d'El-Marsa (85 km au nord-ouest de Chlef) et à Maïnis, dans la daïra de Ténès (60 km au nord-ouest de Chlef). Toujours dans la daïra côtière de Béni Haoua, la représentante du gouvernement a procédé à l'inauguration de L'opportunité a, aussi, donné lieu à l'inauguration d'une résidence touristique dont la capacité d'accueil est de de 300 lits. L'investisseur privé a bâti cet équipement touristique sur une surface de 11 300 m2 dans la commune de Beni Haoua. Plus de 50 emplois ont été créés afin d'assurer le bon fonctionnement dudit équipement, selon l'exposé fait devant la ministre. Mme Zarhouni a rappelé que le soutien de l'Etat vis-à-vis de l'investissement touristique est absolu et que des facilitations sont faites pour les particuliers désirant investir dans le domaine. « On compte actuellement 205 ZET sur tout le territoire national dont 160 sur le littoral. Ces zones n'attendent que l'initiative des investisseurs qui souhaitent y adhérer sachant que l'Etat algérien soutient le secteur dans le but de renforcer l'investissement touristique par l'aménagement des ZET», s'explique-t-elle. Quant à l'exploitation des plages par des particuliers, la ministre a bel et bien précisé que la loi accorde deux tiers de la superficie totale à l'exploitant bénéficiant de la concession de plages, tandis que l'accès du tiers restant demeure gratuit. Néanmoins, les estivants se font plumer chaque été par des concessionnaires de plages arrogants et même agressifs qui leur font payer le bout de sable, alors que les plages sont une propriété publique. La majorité de ces exploitants « confisquent » toute la superficie et obligent les estivants à payer l'accès à des prix excessivement chers. La ministre n'a pas nié le comportement « malsain » de ces concessionnaire et a profité de l'occasion pour lancer un appel aux responsables et élus locaux de faire face à ces dépassements afin d'éviter le squattage des plages mises en concession, un phénomène constaté lors des saisons précédentes.




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